Défense doctorale

26 juin 2017

Monsieur Jocelyn NAPPA USATU présentera la soutenance publique de son doctorat en sciences politiques et sociales sur La formation et le devenir des couples congolais dans le contexte de la migration internationale, le lundi 26 juin 2017 à 17h30 au Doyen 21.

Membres du jury
Professeur Bruno Schoumaker (UCL), Promoteur
Professeur Cris Beauchemin (INED), Co-promoteur
Professeur Thierry Eggerickx (UCL), Président
Professeur Anne Calvès (Université de Montréal), Examinateur externe
Professeur Bernard Lututala Mumpasi (UNIKIN), Membre du comité
Professeur Philippe Bocquier (UCL), Membre du comité

Résumé
Longtemps considérée comme parent pauvre de la démographie, la migration se révèle aujourd’hui comme un vecteur de changement des pratiques sociales. Dans une approche de genre, cette recherche montre comment et pourquoi la migration internationale peut être considérer parmi les facteurs qui influence les transformations sociales. A ce titre, la thèse analyse la formation et le devenir des couples congolais dans le contexte de la migration internationale.
Dans une approche tout à fait originale, l’étude montre qu’une adaptation du futur migrant s’observe dès le pays d’origine. Les non-migrants porteurs d’un projet migratoire prennent plus de temps avant de se marier ou d’entrer en union consensuelle que les non-migrants sans projet migratoire. Sur le devenir du couple, l’étude commence par montrer l’importance des couples congolais qui mènent une vie conjugale transnationale. Ensuite, elle indique les principaux facteurs de réunification du couple dans le pays de destination. Sur le devenir des couples, les résultats indiquent un risque de divorce ou de rupture de l’union surtout durant la période pendant laquelle le couple mène une vie transnationale.
Au final, l’étude met en évidence les mécanismes d’action au travers desquels la migration internationale influence les pratiques sociales. Ces différents éléments permettent d’intégrer la migration internationale parmi les vecteurs de changement des pratiques sociales et de la considérer comme un accélérateur de l’autonomie des Congolaises.