2002-2007 (hors ARC)

CRI

Imaginaires de Guerre

Séminaire 2003-2004 : Mémoires collectives, approches croisées : histoire, relations internationales et psychologie

  • 3 mai 2004 : Journée de clôture avec la participation de B. Hirst (New University, New York, USA), P. Milos, D. Paez (Université du Pays Basque, San Sebastian, Espagne) et A. Garcia (UCL).
  • 3 et 4 avril 2004 : 4 séances de présentations des doctorants.
  • 10 février 2004 : V. Rosoux, « Usages de la mémoire dans les relations internationales ».
  • 9 décembre 2003 : Colin Leach, Laurent Licata et Olivier Klein : « Culpabilité collective, mémoire et identité sociale »
  • 25 novembre 2003 : O. Luminet : « Le rôle des émotions dans la formation des mémoires collectives »
  • 10 novembre 2003 : L. van Ypersele : « Les mémoires de la Grande Guerre en Belgique : approche historique »
  • 27 octobre 2003 : O. Luminet et L. van Ypersele : « Introduction : la mémoire chez les historiens et les psychologues »

Contacts : Laurence van Ypersele, Olivier Luminet et Valérie Rosoux

 

Séminaire 2002-2003 : Guerres et représentations, approche critique (sous la direction de Laurence van Ypersele et Xavier Rousseaux)

  • 26 mars 2003, Marie Widart et Stéphanie Claisse (UCL - ARC) : « Concept de reconnaissance sociale : quel apport pour l'histoire culturelle de la Grande Guerre ? »
  • 19 février 2003, Emmanuel Debruyne et Laurence van Ypersele : « Du  martyr à l'espion. De la représentation à la réalité »
  • 27 novembre 2002, Michaël Amara : « La Belgique à l'épreuve de l'exil. Les réfugiés belges de la Première Guerre mondiale »
  • 4 octobre 2002, Benoît Majérus, Xavier Rousseaux : « La guerre des polices : perspectives comparatives sur l'impact de la guerre sur l'action policière (Belgique 1914-1950) »

Littératures, Imaginaires, Représentations   

Séminaire 2003-2004 : Enjeux de la fiction littéraire

  • 19 avril 2004 : Olivier Ammour-Mayeur (chercheur post-doc de l’ARC) : « Lecture des espaces incommodes : Jean Bessière et la théorie littéraire »
  • 22 mars 2004 : Mise en discussion de Fiction et diction de Gérard Genette
  • 8 mars 2004 : Laurent Mattiussi (Lyon III) : « Fictions de l’ipséité. Essais sur l’invention narrative de soi »
  • 14 février 2004 : Michel Lisse (UCL) : « La force d’une plume : entre démocratie, littérature et université »
  • 2 décembre 2003 : Claire Lejeune (CIEφUM, U.M.H., présidente du comité scientifique du réseau international des Centres de Recherche sur l’Imaginaire) : "L’écriture du désastre, espace-temps de création"

 

Séminaire 2002-2003

Mise en discussion du Démon de la théorie d’Antoine Compagnon.

Figures et Formes de la Spiritualité dans la Littérature et les Expressions artistiques 

Séminaire 2003-2006 : Esthétique et politique du rite. Séminaire thématique pluridisciplinaire sous la direction de Myriam Watthee-Delmotte (FNRS/UCL) :

  • 20 décembre 2006: Agnès Guiderdoni (FNRS/UCL), Jean Leclercq (UCL) et François Trémolières (Paris X), « Bremond, nouvelle édition: réflexions sur les relations entre littérature et spiritualité » (séance en collaboration avec les Archives Maurice Blondel de l’UCL).
  • 17 novembre 2006 : Virginie Minet (FNRS/UCL et U. Antwerpen), « Faire son deuil du rite, parole de puissant. La prière empêchée chez François Villon »
  • 21 avril 2006 : Laurent Déom (UCL), « Sociopragmatique du rite en littérature : l'esthétique comme catalyseur du rite dans quelques productions littéraires pour la jeunesse ».
  • 8 mars 2006 : Guido Latré (UCL), « La place des rites dans l’œuvre de T.S. Eliot »
  • 9 mai 2005 : Anna Ghiglione (UQAM), « Les rites entre nature et culture dans la Chine traditionnelle ».
  • 4 mars 2005 : André Haquin (UCL), « Parcours à la découverte de la ritualité chrétienne. Significations et discours interprétatifs ».
  • 4 décembre 2003 : Marc Dumas (Sherbrooke), « Michel de Certeau, un certain rituel de la mystique ? ».
  • 11 juin 2003 : Mise en discussion collective du thème : «Reconstructions symboliques ».
  • 30 avril 2003 : Jean Palsterman (UCL), « Les reconstructions symboliques ».
  • 19 avril 2003 : Mise en discussion collective du thème « Rite et littérature ».
  • 12 mars 2003 : David Martens (UCL), "Portrait du légionnaire en maître de cérémonie. La main coupée de Cendrars ou la ritualisation d’un impossible deuil".
  • 13 février 2003 : Myriam Watthee-Delmotte (FNRS/UCL), « Rite et littérature : convergences de modalités et d’enjeux ».

 

Colloque, du 27 au 29 janvier 2005, « Emblemata sacra ». Rhétorique et herméneutique du discours sacré dans la littérature en images»

Colloque organisé en partenariat avec la KUL, co-dirigé  par Ralph Dekoninck, Myriam Watthee-Delmotte (FNRS/UCL), Marc Van Vaeck et Agnès Guiderdoni (KUL), rencontre scientifique en deux temps et deux lieux (Louvain-la-Neuve et Leuven). 

Actes à paraître chez Brepols.

 

Colloque, du 3 au 5 avril 2003, L’idole dans l’imaginaire occidental.

Colloque international, sous la direction de Myriam Watthee-Delmotte et Ralph Dekoninck (FNRS/UCL), en collaboration avec l’Université Charles de Gaulle-Lille III et l’Université d’Artois (Arras). 38 intervenants

 

Echanges internationaux

Journées d'études organisées par le groupe de contact FNRS « Penser le religieux en Europe » (membres du groupe pluridisciplinaire et de l'Institut Européen en Science des Religions, IESR, Paris) dont Jean Leclercq (UCL) est le porte-parole.

  • 30 mai 2005, Les rites, voies d'accès au religieux? Journée d’études sous la direction de Jean Leclercq (UCL). 
  • 20 juin 2006, Trois monothéismes : judaïsme, christianisme, islam. Comparaison interreligieuse et travail théologique. Journée d’études sous la direction de Jean Leclercq (UCL).

Prophile, Philosophie et Littérature  

Séminaire 2006-2007 : Le souverain, le monstre et les animaux

Pourquoi voit-on, comme l’Agneau de la fable de La Fontaine, la figure du souverain apparaître dans la gueule ou le visage ( ?) de la bête féroce, de l’animal plein de rage ? Pourquoi, inversement, la bête transparaît-elle sous les traits du souverain ? Pourquoi cet effet de hantise (la bête hante le souverain et le souverain la bête) ou cet effet d’hospitalité (l’un est l’hôte et/ou l’otage de l’autre) ?

« Pourquoi la souveraineté politique, le souverain ou l’État ou le peuple, sont-ils figurés tantôt comme ce qui s’élève, par la loi de la raison, au-dessus de la bête, au-dessus de la vie naturelle de l’animal et tantôt (ou simultanément) comme la manifestation de la bestialité ou de l’animalité humaine, autrement dit de la naturalité humaine ? » (Jacques Derrida, « La bête et le souverain », dans La démocratie à venir, Paris, Galilée, 2004, p. 452)

Et qu’en est-il des animaux dans cette histoire que l’homme,nu, se raconte à lui-même, cette autobiographie qui commence par les noms donnés par Adam aux animaux ?

Le séminaire a pris appui sur deux textes de Jacques Derrida: L’animal que donc je suis (Paris, Galilée, 2006) et « La bête et le souverain » (dans La démocratie à venir, Paris, Galilée, 2004).

Contact : Michel Lisse.

 

Séminaire 2005-2006 : Jacques Derrida, Le toucher, Jean-Luc Nancy

1. Haptocentrisme

Selon Jacques Derrida, toute une tradition philosophique, dont la phénoménologie, a privilégié le sens du toucher. Nous repartirons de cette hypothèse pour tenter d’aborder la problématique du corps de l’écrivain et surtout de la main qui écrit. (Question de la théâtralité, de la scénographie de la main : photos des écrivains…). Cette interrogation pourrait se poursuivre dans le domaine des arts : la musique, par exemple, implique la plupart du temps l’emploi des deux mains. La problématique de la technique d’écriture (stylo, machine à écrire, clavier informatique, voire reconnaissance vocale) y trouvera sa place, ainsi que la question de la dictée. Nous nous confronterons également à la problématique de la prothèse, de l’animal et à l’érotique (caresse, baiser…).

2. Lecture de Nancy

Parmi les questions que nous avons pu traiter à partir de la lecture de Nancy par Derrida, il y a celle du cœur (greffe, lieu des sentiments…), celle du toucher et du corps, bien sûr, mais aussi celle de la déconstruction du christianisme (autodéconstruction, kénose, « Hoc est enim corpus meum », chistianisme comme générateur de la déconstruction…) et de son implication pour la littérature et les arts (cfr Noli me tangere, Corpus).

3. Lecture et écriture de Derrida

On a également risqué l’hypothèse d’une écriture et d’une pratique de la lecture sous le mode du peri. Il s’agit d’approcher le texte par une lecture périphérique : tourner autour du texte et rendre compte de ce mouvement par une écriture elle-même périphérique. Nous avons pu également nous interroger sur la place de ce livre dans l’œuvre de Jacques Derrida et le lire à partir d’autres textes de Derrida (par exemple "La main de Heidegger").

Contact : Michel Lisse.

 

Séminaire 2001-2002 et 2002-2003 : L'auteur

Le 22 février 1969, Michel Foucault tentait de répondre à la question " Qu'est-ce qu'un auteur ? " devant la Société française de Philosophie. L'auteur, disait-il, possède un rôle attributif : il est cette fonction qui permet d'assigner une origine précise à un texte. Par ailleurs, lié à toute une tradition socioculturelle, l'auteur est une instance dynamique : les textes qui demandent à recevoir une attribution auctoriale varient selon les époques . C'est ainsi que l'instance de l'auteur en littérature possède une date de " naissance " et de " mort " : selon Foucault, elle est née dans le droit français à la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle, lorsqu'on a instauré un régime de propriété littéraire et que des règles strictes sur les droits d'auteur, sur les rapports auteurs-éditeurs, sur les droits de reproduction… furent édictées. L'auteur en littérature connaît son apogée au XIXe siècle, en pleine époque romantique, époque où la poésie est considérée comme le " fédérateur des arts " : " pour le romantisme poésie est le nom absolu " (Jean-Luc Nancy). Une confusion durable va alors s'installer entre poésie, lyrisme et fonction-auteur, confusion selon laquelle lire Lamartine, c'est lire l'intériorité de Lamartine, c'est lire le Moi du dénommé Lamartine. À la fin du second romantisme arrive Mallarmé, dont la poétique abolit sans compromission la fonction-auteur : seul le langage parle, nulle individualité énonciative n'est à rattacher à l'acte poétique. L'événement mallarméen va inaugurer un dégoût d'un certain romantisme poétique, celui de l'exaltation égocentrique et des suavités évocatoires, de ce que Bataille nommait " la tentation gluante de la poésie "…, dégoût dont le XXe siècle est en partie héritier. Aujourd'hui, dans une période qui voit se produire une déconstruction de la subjectivité, il ne sert plus à rien de répéter que l'auteur a disparu, car force nous est d'admettre que l'auteur résiste sous une nouvelle forme : il n'est certes plus conçu comme le fondement originaire du discours, référence psychologique ou biographique (cet auteur-là semble en effet bel et bien mort ), ni même simplement comme un des composants textuels (baptisé scripteur par Roland Barthes). À mi-chemin entre l'auteur mort et le scripteur flou se trouve celui que les pensées contemporaines de la différence nomment le signataire. Il s'apparente au scripteur des structuralistes à ceci près qu'il vient border, en retour, le texte dont il est issu. Alors que le scripteur est une instance de pure dépossession, le signataire opère un acte de rassemblement, de récupération des traces textuelles depuis l'intérieur du texte et non par la simple autorité du nom propre de l'auteur. Il s'agit d'une voix entre la vie et l'œuvre, qui brouille les deux, qui assure la tension entre énoncé et énonciation et qui, dans des moments de signature, s'exhibe. Toute la notion de clôture d'une œuvre s'en trouve déstabilisée.

L'objectif de ce séminaire de troisième cycle a été de définir au plus près ce noyau dur identitaire, de l'auteur au signataire, X dont le lecteur ne sait que peu de choses, mais dont il ressent partout la présence spectrale. Trois angles d'attaque ont été proposés : historique, théorique et analytique.

Contact : Michel Lisse.

 

Conférences

  • 22 mai 2002: Cécile Hayez, "Le sarcageophage. Ponge, le créateur et le fruit défendu", Journée d'Etudes "Poésie et connaissance. Le fruit défendu", Centre d'Etudes poétiques, Ecole Normale supérieure "Lettres et sciences humaines", Lyon
  • 24 avril 2002: Michel Lisse, "Création littéraire, création ex nihilo", Journées d'études "Mythe et création", Séminaire interdisciplinaire de recherches littéraires / CERIC (Université de Savoie), Facultés universitaires Saint-Louis
  • 20 février 2002: Michel Lisse, Table ronde autour de Xavier Hannotte, Facultés universitaires Saint-Louis
  • 19 février 2002: Cécile Hayez, "Le mort né", Séminaire de DEA consacré à l'auteur, Louvain-la-Neuve
  • 08 février 2002: Michel Lisse, "Le stade du papier", Séminaire d'anthropologie philosophique, ISP, Louvain-la-Neuve 12 février 2002, 14h00: Michel Lisse, "Le subjectile on line", Séminaire de DEA consacré à l'auteur, Louvain-la-Neuve
  • 09 janvier 2002: Cécile Hayez, "La psychanalyse? Rien de lui demeure plus étranger", Groupe Francis Ponge, Ecole normale supérieure "Lettres et sciences humaines", Lyon
  • 12 décembre 2001: Cécile Hayez et Michel Lisse, "Du supplément prothétique dans le processus de création", Séminaire interdisciplinaire de recherches littéraires, Facultés universitaires Saint-Louis
  • 30 novembre 2001: Cécile Hayez, "Porte-plume, prête-nom et poignet vide. La signature comme lieu decroisement", Coloque Texte / Image / Imaginaire, Louvain-la-Neuve
  • 29 novembre 2001 : Michel Lisse, "L'intussusception ou l'écriture à partir de l'image selon Jacques Derrida", Colloque Texte / Image / Imaginaire, Louvain-la-Neuve