Political Parties Abroad, conférence internationale les 26-27 avril 2018, Call for Papers

26 avril 2018

27 avril 2018

à confimer

Political Parties Abroad

A New Arena for Citizenship?

 

26-27 April 2018

Université Catholique de Louvain (Belgium)

 

 

Much of the analysis on party politics is situated in the context of national states (Deschouwer, 2006; Haegel, 2007). However, due to developing processes of decentralisation and of continental integration, political parties have also been increasingly studied at infra-state (Detterbeck & Hepburn, 2010) and supra-state (Timuş & Lighfoot, 2014; Delwit et alii, 2004) levels. Accordingly, the multilevel study of political parties has slowly but surely developed in the last few years (Detterbeck, 2012).

However, one “territorial” dimension of the study of political parties has been mostly overlooked until now and is clearly under-theorized: that of political parties abroad. The history of political parties abroad is probably as old as that of political parties though, and they can take many forms. First, many of the anticolonialist political organisations originally emerged in the European metropolis (Anderson, 1992), and were active abroad until independence. Second, some political parties settle or develop abroad, in exile, at the end of a civil war or a conquest, such as Spanish or Polish political parties after 1939 (Alted & Domergue, 2003; Jaroszyńska-Kirchmann, 2004). Third, separatist movements sometimes continue their struggle from abroad, such as Kurds (Østergaard-Nielsen, 2003) or Tamils (Fuglerud, 1999). However, most of the literature on those cases is not explicitly focused on political parties, and usually integrate political parties in the broader landscape of politically motivated organisations. More systematic, explicit and theoretically-driven knowledge is therefore needed on political parties abroad.

More recently, a fourth form of political parties abroad has begun to develop, linked notably to the development of overseas voting: political parties supporting or participating peacefully in home politics. Overseas voting is a worldwide trend: between 1991 and 2011, the number of countries that have formally granted voting rights to non-resident citizens has quadrupled, from 31 to an estimated 130. In the last decade, several countries, including five member states of the European Union, have even granted emigrants representative institutions and direct representatives in their parliament (Lafleur, 2013; Laguerre, 2013; Collyer, 2013; Dufoix et alii, 2010). This extension of the democratic sphere of established nation-states has created a new arena for political parties.

Yet our knowledge of these dynamics is still very limited. The aim of the conference is to analyse the multidimensionality of political parties abroad and to elaborate common knowledge. More specifically, it aims at investigating the following dimensions or questions:

  • What are the functions of political parties abroad (Katz, 2011)?
  • What are their organisational specificities?
  • Who are their members and activists? What are their motivations and what do they do?
  • How do these parties abroad develop? How do they reach out to their constituents?
  • Are they regulated in the same way as their mother party at home?
  • Do they replicate the party system at home or do we observe asymmetrical developments?
  • Do they have specific ideological and political cultures?
  • What is the impact of electoral reforms (extension or restriction of the voting rights of expatriates, introduction of representative councils or direct representatives…) on their dynamism and organisation?

 

We welcome theoretical as well as empirical papers, comparative approaches and case studies, on any geographical area.

Proposals should be sent before the 15th of December 2017 to both organisers, Émilie Van Haute (evhaute@ulb.ac.be) and Tudi Kernalegenn (tudi.kernalegenn@uclouvain.be). They will consist of an abstract of 3000 to 5000 characters maximum (including spaces). They should include the paper title and the name, e-mail address, position, discipline and institutional affiliation of all authors.

 

Organisation:

The conference is organised by Tudi Kernalegenn (CESPOL, ISPOLE, Université Catholique de Louvain, Belgium) and Émilie Van Haute (CEVIPOL, Université Libre de Bruxelles, Belgium). It will take place at the Université Catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgium) on the 26th and 27th of April 2018.

 

Scientific committee:

Michael Collyer, University of Sussex

Kris Deschouwer, Vrije Universiteit Brussel

David Farrell, University College Dublin

Julien Fretel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Anika Gauja, University of Sidney

Jean-Michel Lafleur, Université de Liège

Rémi Lefebvre, Université Lille 2

Jean-Benoît Pilet, Université Libre de Bruxelles

Benoît Rihoux, Université Catholique de Louvain

Émilie Van Haute, Université Libre de Bruxelles

Lieven de Winter, Université Catholique de Louvain

 

This call for papers is part of the project POLEMIG that has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under grant agreement n° 705872.

 

       

Conférence internationale

Appel à communication

Les partis politiques à l’étranger

Une nouvelle arène citoyenne ?

26-27 avril 2018

Université Catholique de Louvain (Belgique)

 

Une grande partie des recherches sur les partis politiques s’inscrivent dans le contexte des États nationaux (Deschouwer, 2006 ; Haegel, 2007). Cependant, en raison du développement de processus de décentralisation d’une part et d’intégration continentale d’autre part, les partis politiques ont également été étudiés de plus en plus aux niveaux infra-étatique (Detterbeck & Hepburn, 2010) et supra-étatique (Timuş & Lighfoot, 2014 ; Delwit et alii, 2004). En conséquence, l’étude multi-niveaux des partis politiques s’est progressivement développée au cours des dernières années (Detterbeck, 2012).

Cependant, une dimension « territoriale » de l’étude des partis politiques a été largement négligée jusqu’à maintenant et est clairement sous-théorisée : celle des partis politiques à l’étranger. L’histoire des partis politiques à l’étranger est probablement aussi ancienne que celle des partis politiques pourtant. Ceux-ci peuvent prendre diverses formes. Ainsi, nombre d’organisations politiques anticolonialistes ont émergé à l’origine dans la métropole européenne (Anderson, 1992) et furent actives à l’étranger jusqu’à l’indépendance. Deuxièmement, certains partis politiques s’installent ou se développent à l’étranger, en exil, à la fin d’une guerre civile ou d’une conquête, comme les partis politiques espagnols ou polonais après 1939 (Alted & Domergue, 2003 ; Jaroszyńska-Kirchmann, 2004). Troisièmement, les mouvements séparatistes continuent parfois leur lutte de l’étranger, comme les Kurdes (Østergaard-Nielsen, 2003) ou les Tamouls (Fuglerud, 1999). Cependant, la majeure partie de la littérature sur ces cas ne se concentre pas explicitement sur les partis politiques et intègre généralement les partis politiques dans le paysage plus large des organisations à motivation politique. Une connaissance plus systématique, explicite et théorique est donc nécessaire concernant les partis politiques à l’étranger.

Plus récemment, une quatrième forme de partis politiques à l’étranger a commencé à se développer, liée notamment au développement du vote à l’étranger : les partis politiques soutenant ou participant de manière pacifique à la politique dans leur pays d’origine. Le vote à l’étranger est une tendance mondiale : entre 1991 et 2011, le nombre de pays qui ont formellement accordé le droit de vote aux citoyens non-résidents a quadruplé, passant de 31 à 130. Au cours de la dernière décennie, plusieurs pays, dont cinq États membres de l’Union européenne, ont même accordé à leur diaspora des assemblées représentatives et des parlementaires élus directement (Lafleur, 2013 ; Laguerre, 2013 ; Collyer, 2013 ; Dufoix et alii, 2010). Cette extension de la sphère démocratique des États-nations établis a créé une nouvelle arène pour les partis politiques.

Pourtant, notre connaissance de ces dynamiques est encore très limitée. L’objectif de la conférence est d’analyser la multidimensionnalité des partis politiques à l’étranger et d’élaborer des connaissances partagées. Plus précisément, le colloque vise à étudier les dimensions ou les questions suivantes :

  • Quelles sont les fonctions des partis politiques à l’étranger (Katz, 2011) ?
  • Quelles sont leurs spécificités organisationnelles ?
  • Qui sont leurs membres et militants ? Quelles sont leurs motivations et qu’est-ce qu’ils font ?
  • Comment ces partis à l’étranger se développent-ils ? Comment créent-ils des liens avec leurs électeurs ?
  • Est-ce qu’ils sont réglementés de la même manière que leur parti central ?
  • Répliquent-ils le système des partis en métropole ou observe-t-on des développements asymétriques ?
  • Ont-ils des cultures idéologiques et politiques spécifiques ?
  • Quel est l’impact des réformes électorales (extension ou restriction des droits de vote des expatriés, mise en place de conseils représentatifs ou de parlementaires directs...) sur leur dynamisme et leur organisation ?

 

Toutes les propositions sont la bienvenue, qu’elles soient théoriques ou empiriques, comparatives ou basées sur une étude de cas, sur toute aire géographique.

Les propositions doivent être envoyées avant le 15 décembre 2017 aux deux organisateurs, Émilie Van Haute (evhaute@ulb.ac.be) et Tudi Kernalegenn (tudi.kernalegenn@uclouvain.be). Elles consisteront en un résumé de 3000 à 5000 caractères maximum (espaces compris). Elles doivent inclure le titre du papier et le nom, l’adresse e-mail, la position, la discipline et l’affiliation institutionnelle de tous les auteurs.

 

Organisation :

La conférence est organisée par Tudi Kernalegenn (CESPOL, ISPOLE, Université Catholique de Louvain) et Émilie Van Haute (CEVIPOL, Université Libre de Bruxelles). Elle se tiendra à l’Université Catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique) les 26 et 27 avril 2018.

 

Comité scientifique :

Michael Collyer, University of Sussex

Kris Deschouwer, Vrije Universiteit Brussel

David Farrell, University College Dublin

Julien Fretel, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Anika Gauja, University of Sidney

Jean-Michel Lafleur, Université de Liège

Rémi Lefebvre, Université Lille 2

Jean-Benoît Pilet, Université Libre de Bruxelles

Benoît Rihoux, Université Catholique de Louvain

Émilie Van Haute, Université Libre de Bruxelles

Lieven de Winter, Université Catholique de Louvain

Cet appel à communications fait partie du projet POLEMIG qui a reçu un financement du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne en vertu de la convention de subvention n° 705872.

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