À l’affut des pépites musicales

 

Le quotidien des étudiant·es en journalisme a également été bouleversé par la crise. Les activités de terrain ont notamment dû être mises de côté. Pour continuer à partager ses découvertes musicales, soutenir le secteur culturel et se ménager des moments déstressants, Rémy Nakhla a lancé "La pépite" sur son Insta @rems_nkl. Il nous présente cette chouette initiative.

« Je suis passionné de musique en tout genre, que ce soit de la folk, de l'électro, du rap... J'ai passé 2 ans au Radiokot », nous dit Rémy, étudiant en master 1 à l’EJL. « C'est un kot-à-projet où on promeut la culture et les activités sur Louvain-la-Neuve via LouïZ Radio. J'en profitais pour offrir une découverte. C'est le mot-clé de ce que j'aime faire.

La musique est un secteur qui a du mal pour l'instant vu que tout est à l'arrêt. Je me suis dit qu'à mon petit niveau j'avais envie de faire vivre la musique. Je me suis mis à faire des stories sur Instagram pour découvrir chaque semaine les nouveautés qui sont sorties, en fonction de mes goûts évidemment, pour continuer à faire vivre l'actualité musicale. J'ai appelé ça « La pépite ». Chaque semaine, je sélectionne 5 sons. Ça me prend du temps, parce que chaque vendredi il y a pas mal de sorties musicales. Récemment, j'ai commencé à faire quelque chose de plus dynamique. J'inclus des vidéos et un petit texte où j'explique une anecdote sur l'artiste. Je demande l'avis des gens, ou s'ils ont d'autres découvertes. Je mentionne les artistes, et j'ai pas mal de réactions, ils sont très réceptifs.

En cette période, que ce soit pour le confinement et ce qu'on vit ou pour les examens, je trouve que s'accorder des moments où on écoute de la musique, fait le vide, pense à des choses agréables, c'est toujours bien, et ça peut aider. En journalisme à l'UCLouvain, il y a normalement beaucoup de terrain, de pratiques en groupe, etc. Donc tout a dû être adapté. C'est assez stressant car tout a changé. On est passé à des exercices plus théoriques pour quand même voir la matière. Mais bon, on va faire avec et on va faire au mieux !