À l’occasion de la sortie du livre ‘Belgium : une utopie pour notre temps’, signé Philippe Van Parijs, dans la collection Transversales de l’Académie, un débat sur quelques thèses du livre vient d’être organisé au Palais des Académies avec Hervé Hasquin, Meyrem Almaci, Olivier Maingain, Peter de Roover et, à la modération, Béatrice Delvaux (Le Soir) et Ivan De Vadder (VRT).
La thèse de ‘Belgium : une utopie pour notre temps’ est que, pour pouvoir façonner la Belgique de demain, il faut une vision qui décrive les contours d’un avenir désirable et soutenable. « Pour ce petit bout de planète, il existe un destin possible bien plus enthousiasmant que la dystopie de la dislocation. » Dernier vestige multilingue de l'empire des Habsbourg, la Belgique est-elle destinée à se disloquer elle aussi selon un tracé correspondant à la frontière linguistique ? La voie la moins douloureuse consiste-t-elle à créer une confédération associant les nations flamande et wallonne et à demander aux Bruxellois d’opter pour l’une ou l’autre? Ou la fédération belge est-elle capable de montrer à l’Europe et au monde que démocratie et solidarité sont viables dans des entités irréversiblement multilingues? Si oui, comment ? À nous de le penser sans naïveté et de le réaliser sans faiblesse », écrit l’auteur.
Philippe Van Parijs est professeur invité aux Universités de Louvain et Leuven et Robert Schuman Fellow à l’Institut universitaire européen (Florence). Lauréat du Prix Francqui en 2001, il a enseigné à Harvard et Oxford et dirigé la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale de l’Université de Louvain depuis sa création en 1991 jusqu’en 2016.
L'ouvrage, édité dans la collection « Transversales » de l'Académie, peut être commandé sur le site www.academie-editions.be.