Plus de 25 ans après la fin de la guerre civile (1075-1990), le Liban continue d’être un pays en proie à l‘incertitude : crises politiques récurrentes, risques induits par la guerre en Syrie et poids économique des réfugiés syriens, bras de fer latent entre Israël et le Hezbollah sont autant d’éléments susceptibles de faire basculer le pays dans de nouveaux cycles de violence. Pourtant, à l’heure actuelle, le Liban demeure le seul pays de la région qui conserve, dans ses institutions politiques et ses pratiques officielles, la volonté d’un vivre-ensemble intercommunautaire. Mais alors : État défaillant ou pays résilient ? Le colloque ‘Le Liban entre crises et résilience’, organisé les 8 et 9 septembre par l’UCL, l’ULB et l’Institut français du Proche-Orient (IFPO, Beyrouth), mettra en lumière ce pays afin d’analyser non seulement les facteurs de crise, mais aussi les éléments qui lui permettent d’y résister.
Le croisement de différents points de vue disciplinaires fera ressortir tant les éléments de résilience que de fragilité d’un Etat qui souffre des intérêts de ses groupes politiques et de leurs alliances extérieures, des appétits privés tant locaux que globaux.
Ce colloque est destiné aux chercheurs et aux praticiens travaillant sur le Liban, le Proche-Orient ou sur les problématiques soulevées lors des diverses séances (voir programme, lien ci-dessous).
Le colloque se clôturera le samedi 9 septembre par une table ronde sur le thème ‘L’interaction des facteurs et acteurs externes et internes dans le jeu d’équilibrisme libanais’.