Charleroi, un tremplin pour le monde

LOUVAINS

Arnaud Meulemeester

Arnaud Meulemeester signe les contrats les plus prestigieux à travers le monde pour Dirty Monitor. Le jeune Carolo croit au mariage de la technologie et du patrimoine.

« J'ai toujours voulu devenir archéologue », confie Arnaud Meulemeester. « Petit déjà, j’étais fasciné par les ruines et les voyages. » Après un bachelier à l’UNamur, il réalise son master d’archéologie et d’histoire de l’art à l’UCLouvain. Il y rencontre le Pr Jan Driessen dont les cours confi rment son intérêt tout spécial pour l’archéologie méditerranéenne.

« Je pars lundi en Crète voir des chantiers de fouille de l’UCLouvain. » Depuis dix ans, le Carolo consacre une partie de ses vacances à sa passion, et le reste du temps à d’autres projets. « Ma devise, c’est ‘rester en mouvement’. » Et, à 34 ans, son parcours professionnel impressionne.

Pop culture

Féru de jeux vidéo et plus généralement de pop culture, il croit au mariage de la technologie et du patrimoine. Après s’être formé en commerce international à l’Agence wallonne à l'exportation et aux investissements (AWEX), il décroche un stage en 2016 chez Dirty Monitor, une agence de Charleroi spécialisée dans les spectacles visuels.

« J’ai repéré cette boite lors de l’inauguration du Quai10 à Charleroi », raconte-t-il. « Ils avaient fait un mapping vidéo incroyable. » Il est envoyé trois mois à Hong Kong par Dirty Monitor pour convaincre des clients potentiels. Puis devient International Business Development Manager.

Saint-Pétersbourg

À Saint-Pétersbourg, entre 2014 et 2016, une expérience exceptionnelle dans le cadre des 250 ans du Musée de l'Ermitage lui permet de toucher à l’événementiel dans le secteur culturel, mais aussi d’ajouter le russe à la liste des nombreuses langues qu’il parle couramment et de se constituer un sacré carnet d’adresses. « Ce fut un tremplin incroyable. » Aujourd'hui, Arnaud Meulemeester court le monde et signe de très beaux contrats pour Dirty Monitor, comme la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin ou l’exposition universelle de Dubaï. Si la pandémie a stoppé l’événementiel, les projets se sont dirigés vers les expositions immersives. Celle sur Van Gogh, notamment, a marqué les esprits. Ce qui le rend fi er ? « L’équipe avec qui je travaille », conclut-il modestement.

François Delnooz
Chargé de communication

Arnaud Meulemeester, master en histoire de l’art et archéologie (2012)

 

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