Attirée par la recherche au début de ses études en sciences pharmaceutiques, Sophie Etienne a finalement choisi d’aller à la rencontre des patients en pharmacie. Une profession qui exige de solides compétences, patience et empathie.
«Au départ, je me destinais à la recherche. Mais au fil des études, des stages et des labos, j’ai compris que j’avais besoin de contacts avec le patient », confie Sophie Etienne, pharmacienne indépendante à Bruxelles. En pharmacie, elle peut mettre son expertise au service des personnes : « Analyser la demande du patient, l’accompagner dans le bon usage de ses médicaments, j’adore cela ». Son expérience dans plusieurs officines lui a permis de découvrir des réalités et des quartiers très différents et de la conforter dans son choix.
Adhérer au traitement
Son job ne s’arrête pas là. Membre de l'Union des Pharmaciens Bruxellois (UPB), la jeune diplômée (2012) participe au comité directeur de l'Union. Elle se réjouit de cette fonction qui lui permet d’avoir une vision d’ensemble de sa profession, de mieux comprendre les décisions et de travailler avec d’autres confrères à la défense professionnelle. Sophie Etienne s’investit également dans l’animation de séminaires pour les étudiant·es pharmacien·es et médecins généralistes à l’UCLouvain. Elle endosse aussi le rôle de coach pour soutenir la mise en place d’entretiens d’accompagnement de bon usage des médicaments par les pharmaciens.
« C’est là le coeur de notre métier : aider les patients à adhérer au mieux à leurs traitements », sourit la jeune pharmacienne. « C’est sur le terrain que je réalise combien ma formation de cinq ans est nécessaire sans être une fin en soi. Il est important de maintenir ses connaissances à jour et d’avoir ou d’acquérir de bonnes compétences de communication », conclut-elle. D.H.
Les diplômé·es en sciences pharmaceutiques exercent aussi en officine hospitalière, dans la pharmacie clinique, l'industrie pharmaceutique, dans des organismes nationaux ou internationaux liés à la santé, dans la radiopharmacie ou dans la recherche. Sans oublier la cosmétique, la nutrition ou la défense nationale. |
Article paru dans le Louvain[s] de mars-avril-mai 2020 |