Le témoignage de Raphaël Frédéric, professeur à la Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales de l’UCLouvain
Mardi 17 mars, le professeur Raphaël Frédéric donnait son premier cours de chimie à distance aux étudiant·es de bac 3 en sciences pharmaceutiques. Verdict !
À 10h45, les étudiant·es sont très réactif·ves grâce au rendez-vous Outlook envoyé au préalable par le professeur. Au total, 86 étudiant·es sur 90 se connectent sur Teams.
Pour commencer, les nouvelles consignes sont données : tous les étudiant·es coupent leur micro et le réactivent uniquement si elles ou ils ont des questions. Dès que le cadre est posé, le cours débute presque comme d’habitude. Le stylet et la tablette remplacent la craie et le tableau.
Des interactions comme en classe ?
« Le système d’exercice était compliqué au début. Il y a eu 7 étudiant·es sur 80 qui ont répondu aux questions. Ça ne change pas énormément de la classe réelle étant donné qu’il y a en général une dizaine d’étudiant·es qui sont actif·ves, mais en tant que professeur, c’était épuisant et bizarre de parler pendant deux heures sans avoir de retour visuel sur ce qu’il se passe. », analyse Raphaël Frédéric.
Du côté des étudiant·es, les questions se posaient majoritairement par écrit durant le cours. Bien qu’un assistant était prévu, les étudiant·es collaboraient et se répondaient directement entre eux. « C’était comme un appel à un ami. »
L’échange à la fin du cours avec les étudiant·es fut très constructif. Au vu de leurs inquiétudes concernant les travaux pratiques, c’était l’occasion pour le professeur de les rassurer.
D’après une enquête réalisée auprès des étudiant·es de l’UCLouvain, du BAC 2 jusqu’au MASTER 2, Teams est l’outil préféré de par sa possibilité à interagir en direct pendant le cours.
Jusqu’à présent, les retours sont clairs : l’interaction est primordiale pour assurer le succès des cours à distance !