Communiqué de presse
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En bref :
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Dans un contexte de digitalisation accrue de la société, la cybersécurité est devenue une partie intégrante de la sécurité des citoyen.nes. De plus en plus de services dans quasi tous les secteurs de l’économie tels que le transport, l’énergie, la santé ou les finances dépendent d’infrastructures numériques.
La Région wallonne a donc décidé de se doter d’une nouvelle plateforme d’innovation stratégique, CyberWal, avec pour objectifs :
- Fédérer les acteurs du monde de la cybersécurité (universités, centres de recherche et de formations)
- Développer une offre de formation adéquate, notamment en lien avec les besoins des entreprises
- Stimuler la recherche et le transfert de technologies au profit de la société
- Répondre aux besoins du tissu socio-économique
L’ambition de CyberWal est de placer la Wallonie dans le top européen en termes de cybersécurité.
Pourquoi une plateforme liée à la cybersécurité ? Nombreux sont les préjugés en la matière : c’est un coût, on ne sera jamais attaqué… « or, les entreprises attaquées ont toutes perdu plus d’argent que si elles avaient investi dans des protections. Ces préjugés limitent aujourd’hui drastiquement le déploiement et la mise en œuvre de la cybersécurité en Région wallonne. Or, pour être efficace, elle doit être souveraine puisqu’elle vise à protéger les intérêts vitaux du pays. De plus, l’accélération de la digitalisation de l’économie force à l’informatisation. Tout acteur est donc susceptible d’être attaqué et ce quel que soit son secteur d’activité » explique Axel Legay, fondateur de CyberWal et professeur à l’Ecole polytechnique de l’UCLouvain
Une cybersécurité réfléchie et digne de confiance rapporte à l’acteur qui la déploie :
- D’un point de vue technologique : le développement d’un produit sûr évite d’exposer l’acteur à des attaques et donc renforce la confiance, la réputation, les capitaux et l’emploi ;
- D’un point de vue juridique : les normes européennes rendent la cybersécurité inéluctable, au risque, le cas échéant, de se voir écarté du marché européen.
Les secteurs dits de « haute technologie » fortement présents sur le territoire wallon sont particulièrement concernés : « le seul moyen d’assurer une protection de leurs productions innovantes, c’est en disposant d’une technologie sécurisée et de travailleurs hautement qualifiés » insiste Axel Legay, UCLouvain.