Communiqué de presse
Imaginez une société sans secrets ? Un espace-temps où tout se saurait sur tout et sur tout le monde… Possible ? Souhaitable ? L’exposition “ Top secret ! Un monde à décrypter “ répond à ces questions, au Mundaneum de Mons, en collaboration avec l’UCL. |
L’UCL est pionnière dans la recherche sur la cryptographie, grâce notamment à la mise sur pied d’un « crypto groupe UCL », créé par Jean-Jacques Quisquater, professeur émérite de l’UCL et cryptographe reconnu internationalement (il a d’ailleurs été nommé « fellow » de la international association for cryptologic research (IACR), soit la plus haute distinction dans ce domaine, pour ses avancées majeures en cryptographie et protection des données). Ce sont aujourd’hui les professeurs Olivier Pereira et François-Xavier Standaert qui dirigent cette unité de recherche, rassemblant 20 scientifiques.
La cryptographie, c’est quoi au juste ? C’est la science du secret. Ou encore, l’ensemble des techniques qui permettent d’encoder l’information de manière à pouvoir vérifier son authenticité et à contrôler qui peut y avoir accès. En clair, concevoir des mécanismes (grâce aux maths) qui permettent aux gens qui ne se font pas confiance, de réaliser des tâches en commun. Des exemples ? Le vote électronique ou les communications sur internet.
Le groupe crypto de l’UCL rassemble des chercheurs provenant de tous les domaines constitutifs de la cryptographie moderne : mathématiques, électronique, informatique. Il est impliqué dans une dizaine de projets et de réseaux internationaux et a publié plus de 70 articles scientifiques au cours des 5 dernières années, dans des domaines tels que la sécurité physique des objets, la cryptographie pour l'internet des objets, le vote électronique, les protocoles préservant la vie privée, l’anonymat des communications (via le réseau Tor par ex), etc.
Le groupe crypto de l’UCL est, plus largement, reconnu à l’international, pour ses découvertes dans les domaines de la carte à puce ; des systèmes de vote, et de la sécurité du cinéma numérique. Grâce aux découvertes UCL, il existe aujourd’hui divers mécanismes de chiffrement, souvent bien rôdés et reconnus depuis parfois 30 ans, permettant de garantir la sécurité des transmissions face à quelqu’un qui les écoute. Et depuis les révélations de Snowden, ceux-ci sont utilisés de plus en plus systématiquement, avec de belles avancées encore en cours.
Le groupe crypto UCL, en quelques chiffres. Ce sont 20 chercheurs UCL, spécialisés en microélectronique, télécommunications, sciences informatiques et mathématiques ; 400 publications scientifiques internationales depuis sa création et 30 collaborations avec des partenaires industriels et autres sociétés impliquées dans la protection des données. Infos : http://www.uclouvain.be/crypto. |
Les experts du crypto groupe de l’UCL (presse) : |