Omnia vincit amor et nos cedamus amori, l'Amour vainc tout et nous aussi, cédons à l'amour.
Les habitants de Pompéi semblent avoir appliqué ces vers à la lettre. Dans le décor de la cité, le sexe est partout.
Qu'ils soient coulés dans le bronze ou taillés dans la roche, qu'ils prennent la forme d'un bijou ou qu'ils décorent une lampe à huile, les phallus se dressent par en grand nombre.
Un phallus qui sert à conjurer le mauvais œil et qui donc n'a rien d'obscène. Et puis la culpabilité à l'égard des plaisirs du sexe, telle qu’elle va s’exprimer avec le christianisme n'a pas cours dans le monde romain.
On pratique avec insistance, mais apparemment avec innocence, dira un directeur des fouilles de Pompéi, ce que nous considérons comme des perversions. Tout cela c’était avant l’année 79, celle de l’éruption du Vésuve.
Image : Fresque du lararium de la maison du Centenaire à Pompéi (entre 62 et 79 ap. J.-C.)