Direction les auditoires : prêt·es pour le présentiel

Lundi 15 mars 2021, les auditoires UCLouvain rouvrent leurs portes aux étudiant·es. Pour limiter tout risque de propagation du coronavirus, les mesures habituelles d'hygiène, de distanciation, de port du masque et d'aération sont bien sûr en vigueur. Mais pas que. Avec la complicité de son personnel et de ses étudiant·es, l'UCLouvain a déployé une stratégie unique de tracing interne, qu'elle a pu rôder durant le mois de février.

Pour les étudiant·es, c'est l’Équipe Santé du Service d'aide qui est en charge de ce tracing interne. Et en plus du suivi des contaminations, celui-ci a un objectif humain : prendre des nouvelles des étudiant·es « covid » isolé·es. La Dr Coralie Bonnier, médecin des étudiant·es, et l'équipe tracing expliquent en vidéo comment ce système fonctionne.

Le tracing pour le personnel aussi

Les membres du personnel de l'UCLouvain bénéficient aussi d’une cellule spécifique de tracing. Elle est composée de membres du personnel qui, en plus de leur fonction, adoptent une nouvelle casquette :  traceur·euse ou dispatcheur·euse volontaire.

Leurs missions ? « En tant que dispatcheur, mon rôle consiste à réceptionner les formulaires transmis par les membres du personnel qui ont été testés positif à la covid-19 », explique Olivier Jabès, conseiller en prévention sur le site de Bruxelles Woluwe. Lorsqu’un membre du personnel est positif à la covid-19, il peut le signaler à l’UCLouvain en complétant le formulaire adhoc mis à sa disposition sur le portail de l’UCLouvain. « J’encode les données et je les fais parvenir au traceur ou à la traceuse de garde ».

« De mon côté, je recontacte le membre du personnel concerné », ajoute Isabelle Hennau, secrétaire à l’institut iMMC, et traceuse afin de déterminer s’il y a eu des contacts sur le lieu de travail dans les 48 heures avant le début des symptômes. Je complète ensuite l’encodage avec le nom des personnes ayant eu un contact à haut risque avec le membre du personnel testé positif et les informe de la situation sans citer de nom, en restant dans l’anonymat. L’objectif de ces contacts est de les informer qu’elles doivent se mettre en quarantaine et se faire tester ».

Toutes ces informations sont précieusement enregistrées dans une base de données interne à l’UCLouvain. « Tout cela reste entièrement confidentiel et indépendant d’autres applications extérieures mises à disposition de la population ».

La cellule fonctionne depuis le 8 février grâce aux 15 traceur·euses et aux 4 dispatcheur·euses, qui ont toutes et tous été formé·es. « Quelques cas ont été pris en charge et tout se déroule comme il se doit dans le respect des personnes et de la confidentialité », souligne Ingrid Fontaine, dispatcheuse.  « L’objectif n’est certainement pas de contrôler les personnes, souligne-t-elle. « Les contacts servent avant tout à prendre des nouvelles et à rompre l’isolement éventuel. Ce dispositif permet également d’évaluer la situation afin que chaque membre de notre communauté puisse venir travailler dans les meilleures conditions sanitaires possibles » conclut Ingrid.

Publié le 09 mars 2021