100 % d’énergie verte et durable pour l’UCLouvain (site de LLN)

 

Communiqué de presse - Transition UCLouvain

En bref :

  • L’UCLouvain se dote d’une centrale biomasse, l’une des plus importantes de Wallonie. Ses partenaires ? GBES, filiale de Veolia, en charge de la construction et de la gestion de la centrale biomasse et in BW qui met à disposition un terrain et participera à la fourniture des biomasses
  • Sa spécificité ? La centrale biomasse sera alimentée par du bois issu de recyparcs wallons, soit via un circuit court et local
  • L’objectif ? Réduire, d’ici 2030, les émissions de CO2 de l’UCLouvain de - 40 % pour son site de Louvain-la-Neuve et produire 100% de la chaleur verte nécessaire aux bâtiments UCLouvain, et jusqu’à 1,5 X la quantité d’électricité nécessaire

Contacts presse :    
Didier Smits, responsable du service des études du patrimoine immobilier de l’UCLouvain : gsm sur demande
Nicolas Germond, CEO Veolia Belgium & Luxembourg – contact via PR : gsm sur demande
Laurent Mafa, directeur d’exploitation de l’IN BW – contact via PR : gsm sur demande

La stratégie énergie de l’UCLouvain entre 2010 et 2020 a permis de faire baisser de - 20% ses émissions de CO2. Pour atteindre – 40% d’ici 2030 et viser la neutralité carbone en 2035, l’UCLouvain se donne les moyens de ses ambitions avec un projet inédit de centrale biomasse. L’objectif ? Produire une énergie thermique verte et renouvelable qui alimentera 100 % du campus UCLouvain à Louvain-la-Neuve, dès 2023, en une quantité qui le rendra autonome. Pour y parvenir, l’UCLouvain a attribué le projet de construction et d’exploitation de la centrale biomasse, à l’issue d’un marché public, à Veolia, qui associe in BW.

Pourquoi une centrale biomasse pour l’UCLouvain ?

Lors de la construction de Louvain-la-Neuve, la vision de l’UCLouvain était d’établir une cité-laboratoire piétonne où le développement durable serait une priorité. Dans cette optique, l’université est propriétaire de son propre réseau de chaleur, ce qui lui permet d’avoir la main sur sa production d’énergie et d’envisager aujourd’hui l’installation d’une centrale biomasse. Au vu des quantités énergétiques dont l’université a besoin, cette piste est la plus fiable pour passer au 100 % renouvelable d’ici 2023 et à la neutralité carbone de l’université d’ici 2035.

Un partenaire producteur de chaleur

L’UCLouvain n’est pas un producteur de chaleur. Elle a donc besoin d’un partenaire dont c’est le domaine d’expertise pour construire et exploiter la centrale biomasse. L’objectif ? Trouver un opérateur industriel capable de fournir de la chaleur verte, dans les conditions imposées par l’université. L’UCLouvain a donc lancé un marché public européen à l’issue duquel GBES by Veolia a été désigné pour l’accompagner dans sa stratégie de diminution d’émissions de CO2, avec un engagement sur 20 ans et une possibilité de prolongation à 30 ans.

Pourquoi Veolia ?

GBES by Veolia prend en charge la construction et l’exploitation de la centrale d’énergie, ainsi que la gestion du réseau de distribution de chaleur. L’opérateur a bénéficié de la confiance de l’université en rencontrant à 100 % les conditions imposées par l’UCLouvain :

  • Fournir de l’énergie verte et renouvelable produite au moyen d’un vecteur biomasse de type déchet (55 000 T de déchets de bois récupérés des parcs à conteneurs, déchets verts, sous-produits de l’industrie alimentaire) issu d’un circuit court et local (in BW, Intradel et Bep).
  • Respecter le plus haut niveau d’exigence environnemental, notamment en matière de rejet des fumées.

L’UCLouvain est la bénéficiaire prioritaire de la centrale. En cas d’excédent de production de chaleur, celle-ci pourra être commercialisée par Veolia auprès des sociétés intéressées par une telle solution de transition énergétique (notamment les entreprises du parc scientifiques de l’UCLouvain). 

Pourquoi in BW ?

GBES by Veolia associe in BW pour valoriser les ressources locales en circuit court. La centrale sera alimentée entre autres par du bois ‘B’ issu de ses 17 recyparcs, pour les vingt prochaines années, ce qui représente 15 000 T par an. L’intérêt du projet pour in BW ? Diminuer les coûts ainsi que l’empreinte carbone actuels de la valorisation des déchets du bois.

Depuis une dizaine d’année, in BW a la volonté de solutionner la problématique de la gestion de son bois issus des recyparcs de manière durable, locale, à des conditions financières meilleures que les coûts actuels (coût de traitement d’environ 1M€/an à charge des brabançons). Le gisement ne fait qu’augmenter depuis l’instauration du tri du bois sur les recyparcs et les capacités de valorisation sont insuffisantes en Belgique. in BW estime à environ 45 000 km (plus d’un tour de la planète) par an le surplus de transports pour traiter ce bois, ce qui représente plus de 50 tonnes de CO2.

Pourquoi Mont Saint-Guibert ?

in BW a par ailleurs souhaité soutenir ce projet en mettant à disposition un terrain à côté de son centre de transfert de Mont-St-Guibert, qui offre toute la surface nécessaire pour y ériger la centrale biomasse.

4 questions pour mieux comprendre :

  • C’est quoi la biomasse ? Toute matière organique qui peut être valorisée comme énergie.
  • Pourquoi du bois « B » et non des pellets de bois par ex. ? L’UCLouvain choisit d’exploiter des ressources existantes en circuit court et local, disponibles en nombre et sous-exploitées. Au total, 55 000 T/an, soit du bois B qui provient d’in BW, Intradel et Bep
  • Un projet vert, vraiment ? Les rejets de la chaudière biomasse sont d’origine biogène, donc ne provoquent pas d’effet de serre et sont dès lors considérés comme neutres en CO2. En matière de fumées, l’UCLouvain respectera les clauses environnementales strictes établies par les directives européennes.
  • Pourquoi n’y a-t-il pas une centrale biomasse sur tous les campus de l’UCLouvain ? Chaque campus est différent en termes d’agencement et de besoins énergétiques. L’UCLouvain établit une solution durable adaptée à chacun. D’autres actions en matière de transition énergétique ont déjà été appliquées à d’autres sites, comme à Mons par exemple, avec l’installation de panneaux photovoltaïques.

 

 

 

Publié le 06 octobre 2020