Le COVID ne freine plus l’accès à l’emploi des diplômé·es UCLouvain

Communiqué de presse - Enquête UCLouvain

L’UCLouvain a mené, à l’automne dernier, une enquête auprès des diplômé·es sorti·es en janvier, juin ou septembre 2021, dans le but d’étudier l’impact de la crise sanitaire sur leur insertion socioprofessionnelle.¹

Voici les principaux résultats de cette enquête pour les diplômé·es de master 120 :

• Parmi les diplômé·es UCLouvain 2021, 71% étaient rémunéré·es trois mois après la remise de leur diplôme, soit un pourcentage nettement plus élevé que lors des enquêtes menées en 2020 (65%) et en 2018 (62%) ;
• Parmi les diplômé·es à l’emploi 3 mois après l’obtention de leur diplôme, le délai de recherche était similaire à celui des diplômé·es 2018, soit avant la crise sanitaire ;
• 91% des diplômé·es 2021 qui avaient trouvé un emploi se disaient satisfait·es de leur situation professionnelle, un taux plus élevé que celui enregistré en 2018 ;
• Seulement 11% des diplômé·es 2021 confiaient se faire du souci pour leur avenir professionnel en raison de la crise sanitaire. Ce pourcentage était de 40% au sein de la cohorte 2020 ;
• Parmi les principales difficultés rencontrées lors de leur entrée sur le marché de l’emploi, les diplômé·es 2021 de l’UCLouvain pointaient le manque d’expérience professionnelle, le manque de postes ouverts sur le marché, le manque de compétences en langues étrangères et la difficulté à définir son orientation professionnelle.

En 2021, les effets de la crise sanitaire sur l’insertion socioprofessionnelle étaient nettement moins importants qu’en 2020, ressort-il donc de cette enquête. Ainsi, si 1 répondant·e sur 5 (19%) indiquait, dans l’exercice 2021, avoir rencontré des difficultés durant sa recherche d’emploi en raison de la crise sanitaire, on est très loin des 57% qui avaient été enregistrés un an plus tôt.
Pour maximiser leurs chances de décrocher un emploi dans ce contexte particulier, 16% des diplômé·es UCLouvain indiquent avoir adapté leurs exigences (élargissement des secteurs de recherche, fonction moins en adéquation avec le niveau de diplôme, salaire moins élevé, contrat plus insécurisant), tandis que 10% des répondant·es ont adopté des stratégies visant à faciliter leur insertion socioprofessionnelle, comme des stages ou une formation supplémentaire. Dans la précédente enquête, les résultats étaient, pour ces deux questions, de 44% et de 24%.

« Je vois un autre message très positif dans cette enquête, souligne Vincent Blondel, recteur de l’UCLouvain. Même si la moitié de nos diplômé·es estiment que la crise sanitaire a impacté leur formation, ils sont plus nombreux à obtenir un emploi rémunéré après leur diplomation et ils sont 93% à se montrer satisfait·es de la formation reçue, ce qui est même mieux que les années d’avant COVID. »

Avant la crise sanitaire, les enquêtes menées par l’UCLouvain auprès de ses diplômé·es montraient une augmentation significative du taux d’emploi 9 mois après la remise du diplôme. Pour voir quels seront les impacts de la crise sanitaire sur cette tendance, l’UCLouvain mène actuellement une autre enquête et interroge ses diplômé·es plus d’un an après leur sortie.

 1. Les résultats de cette enquête, menée en octobre 2021, ont été comparés avec ceux de l’enquête menée auprès des diplômé·es sorti·es en 2018 (avant la crise sanitaire) et celle effectuée auprès des diplômé·es de 2020 (au début de la crise sanitaire). Pour cet exercice 2021, l’UCLouvain a enregistré un taux de réponse de 47%. Les données présentées ci-dessus se rapportent uniquement aux diplômé·es de master 120.