22 mai 2019
24 mai 2019
Louvain-la-Neuve
Sénat académique et Musée L
Établie au cours des années 1980 dans un positionnement critique par rapport aux études comparées, la notion de transfert culturel couvre un ensemble de phénomènes de circulation, transformation et resémantisation entre différents espaces géoculturels. En tant que méthode de recherche supposée dépasser les cadres nationaux, l’étude des transferts culturels a inspiré un nombre croissant de travaux interdisciplinaires à la croisée des études littéraires (v. Lüsebrink 2008, Roland 2016), des études de la traduction (v. Göpferich 2007, Roig-Sanz & Meylaerts 2018), de l’histoire culturelle et de l’histoire de l’art (v. Espagne 2013, Middell 2014). Au-delà de la seule idée de déplacement de textes et d’objets entre une culture source et une culture cible, les transferts culturels visent à rendre compte de l’hétérogénéité de chaque sphère culturelle impliquée dans l’échange, ainsi que des logiques d’intersection et d’hybridité en identifiant notamment les enclaves, réseaux et vecteurs de circulation. Grâce aux perspectives offertes par l’histoire croisée (Werner & Zimmermann 2003) – qui tient compte de la réciprocité et de la dimension multidirectionnelle des transferts –, des études récentes se sont penchées sur la diversité, l’imbrication et la non-linéarité d’un large spectre de pratiques de transfert (dont les traductions) faisant ainsi l’écho d’instances et d’activités de médiation encore ignorées jusque-là (v. D’hulst 2012).
Malgré leur pertinence conceptuelle et la prolifération d’études de cas portant sur des médiateurs et phénomènes transfrontaliers, les études de transfert semblent avoir atteint un tournant. D’une part, Werner et Zimmermann (2003) ont déjà démontré que les objets, entités et pratiques issus de croisements n’échappent pas au piège des catégorisations (nationales) préétablies. D’autre part, tant l’effacement méthodologique de frontières, parfois aux dépens de l’historicité, que la constatation récurrente de l’imprédictibilité des transferts tendent vers un relativisme improductif. Ces incertitudes, accompagnées d’un manque de consensus parmi les théoriciens (v. Joyeux 2003), nous invitent à remettre en question la plus-value des transferts vis-à-vis de concepts connexes provenant e.a. des études postcoloniales, des études de traductions, de l’historiographie transnationale ou encore des études transculturelles.
Quelle/s spécificité/s peuvent encore revendiquer les transferts culturels ? Comment ces derniers peuvent-ils être pensés en dehors du contexte ouest-européen ? La notion de transfert peut-elle encore aider à surmonter/éliminer les frontières disciplinaires, linguistiques et nationales ? Ou, au contraire, les renforce-t-elle? Comment le chercheur doit-il aborder la non-linéarité et l’asymétrie des processus de transferts au travers des espaces et époques ? Est-il possible de mesurer l’impact d’un transfert et son « succès » relatif ?
Face aux paradoxes et malentendus que le concept engendre, ce colloque a pour objectifs de (re)penser la viabilité des transferts culturels et de questionner leurs outils, objectifs et cadres épistémologiques dans une perspective interdisciplinaire. Les enjeux principaux que nous entendons aborder sont associés – mais pas limités – à quatre thèmes : (1) linéarité, (2) frontières/limites, (3) concepts connexes/concurrents et (4) impact/succès.
(1) (Non-)linéarité : Si les transferts impliquent plusieurs sources et cibles mouvantes (institutions, langues, cultures, médiateurs/agents, etc.), comment aborder leur spatialité, directionalité et temporalité dans (ou en dehors) de la binarité source-cible ?
(2) Frontières/limites : Est-ce que les transferts et les traductions créent (Pym 1998), renforcent (Leerssen 2014) ou au contraire dépassent les frontières ? Quel est l’impact du positionnement du chercheur sur la manière dont il/elle conçoit les frontières et les limites ?
(3) Concepts connexes/concurrents : Le transfert est un phénomène culturel omniprésent, souvent mis en relation avec d’autres concepts issus de disciplines voisines (comme par exemple l’hybridité, le métissage, l’entre-deux, la transculturalité, la pluriculturalité, la traduction, les réseaux, le tiers-espace, etc.). Ces concepts connexes dépassent-ils les divergences de nature purement conceptuelle ? Sont-ils capables de jeter un nouvel éclairage sur les études de transfert, et vice-versa ?
(4) Impact/succès : Peut-on évaluer la/les fonction/s, l’impact et le succès des transferts à travers le temps ? Selon quels critères ? Quelles sont les conséquences des malentendus, et comment les inclure dans le champ de la recherche ? Quand et comment peut-on définir un transfert comme réussi, ou raté ? Que nous enseignent les transferts manqués ?
Programme
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Mercredi 22 Mai
Lieu : Sénat académique
08.30 - 09.00 : Inscription & Café
09.00 - 09.30 : Accueil & ouverture officiellen Véronique Bragard (Présidente du centre de recherche Écriture Création Représentation, UCLouvain), Elies Smeyers (F.R.S.-FNRS/UCLouvain) & Stéphanie Vanasten (UCLouvain)
09.30-10.30 : Keynote Elke Brems (KULeuven): Reluctant rendezvous. The curious lack of literary transfers in Belgium (Chair: Stéphanie Vanasten (UCLouvain))
10.30-11.00 : Pause Café & Thé
11.00-13.00 : Panel 1 Alternative approaches and perspectives to (re)write cultural history: defying borders and linearity. (Chair: Julie Crombois (F.R.S.-FNRS/UCLouvain))
- Núria Codina (KULeuven): Generation and Rhizome: Two Complementary Approaches to Transcultural Literary History
- Raluca Tanasescu (University of Groningen): Translation and Network Science: Or How Can we Measure the Effects of Transfers in Cultural Diplomacy?
- Antje Dietze (Universität Leipzig): Cultural mediators and global history
13.00-14.00 : Lunch
14.00-15.30 : Panel 2 Multi-/trans- & heterolingualism: multicultural contexts against the background of 19th-century nationalism (Chair: Elies Smeyers (F.R.S.-FNRS/UCLouvain))
- Beatrijs Vanacker & Tom Verschaffel (KULeuven): Multilingual patterns and cultural transfer in Flemish journals in the 18th century Southern Low Countries
- Marjet Brolsma (University of Amsterdam) & Francis Mus (ULiège / KULeuven): Cultural transfers in literary internationalism. The case of De Nieuwe Europeesche geest in kunst en letteren (1920)
- Svetlana Cecovic (Université Nationale de Recherche - École Supérieure d'Économie, Moscou): Conflit vs. conciliation: quelques cas particuliers de la médiation culturelle franco-belgo-russe
15.30-16.00 : Pause Café & Thé
16.00-18.00 : Panel 3 Translating/transferring knowledge, science and philosophy: impact and success (Chair: Francis Mus (ULiège/KULeuven))
- Martin Dutron (UCLouvain) : La théologie comme objet de circulation, transformation et resémantisation dans la Revue des Sciences Religieuses de l’Université de Strasbourg dans l’entre-deux-guerres (1921-1933). Malentendus et « transferts culturels » des savoirs théologiques entre Allemagne et France.
- Stefania Caristia (Sorbonne Université): Succès, anomalies, malentendus. Quelques réflexions sur les transferts culturels à partir du cas de Sartre théoricien et critique littéraire dans l’Italie de l’après-guerre (1945-1970)
- Laurent Béghin (Université Saint-Louis / UCLouvain) : La création de la slavistique italienne et belge : un transfert culturel réussi ?
- Arno Gimber (Universidad Complutense de Madrid) : Les intellectuels espagnols en dialogue avec Friedrich Nietzsche. Moments d'un transfert culturel asymétrique
18.00 : Drink au Sénat académique (salle de la Tapisserie)
Jeudi 23 Mai
Lieu: Musée L
09.30-10.30 : Keynote Hans-Jürgen Lüsebrink (Universität des Saarlandes): Penser l'échec d'un transfert culturel - malentendus, résistances, réinterprétations (Chair: Hubert Roland (F.R.S.-FNRS/UCLouvain))
10.30-11.00 : Pause Café & Thé
11.00-12.00 : Panel 4 Translating/transferring philosophical thought: multi-directionality and non-binarity (Chair: Geneviève Warland (UClouvain/Université Saint-Louis))
- Thomas Franck (ULiège/ Humboldt-Universität zu Berlin): Pour une rhétorique des échanges culturels (Kulturaustausch) : le cas d’Adorno en France
- Charlotte Bollaert (UGent): Sartre Sovieticus or the early fate of Jean-Paul Sartre in the USSR
12.00-13.00 : Lunch
13.00-15.00 : Panel 5 From Post- to Trans-colonial. Conceptual questions and methodological reconfigurations (Chair: Véronique Bragard (UCLouvain))
- Valentina Tarquini (Université de Rome 3/ Université de Lorraine) : La circulation du discours africain dans le canon littéraire français : le sujet anticolonial et transnational
- Evelyne Shamier (UCLouvain): ‘Yua olwees in mai haat’: Transcolonial perspectives on Javanese Dutchness in Pramoedya Ananta Toer’s Djongos + Babu (1948)
- Najib Sadikou (Europa-Universität Flensburg): Irritation et transfert culturel. Réflexions à travers la littérature contemporaine africaine et allemande
15.00-15.30 : Pause Café & Thé
15.30-17.00 : Table ronde
- Lieven D’hulst (Chair, KU Leuven)
- Sébastien Fevry (UCLouvain)
- Maud Gonne (F.R.S.-FNRS/UNamur)
- Helga Mitterbauer (ULB)
- Wim Weymans (UCLouvain)
18.00 : Conference dinner
Vendredi 24 Mai
Lieu: Musée L
09.00-10.00 : Keynote Diana Roig-Sanz (Universitat Oberta de Catalunya): Shaping International Literary Exchanges. Ibero-American Modernity as a Case Study (Chair: Maud Gonne (F.R.S.-FNRS/UNamur/UCLouvain))
10.00-10.30 : Pause Café & Thé
10.30-12.00 : Panel 6 Competing/Connected concepts: Reconsidering Transfer (Chair : Arvi Sepp (Vrije Universiteit Brussel/Universiteit Antwerpen))
- Pieter Boulogne (KULeuven): The road from one jail to another. The arson of the Bank of France by the Russian artist Pavlensky as self-translation and cultural transfer
- Pierre-Alexis Delhaye (Université Polytechnique des Hauts-de-France): Transferts culturels et comparatismes : une opposition (in)dépassable ?
- Grâce Ranchon (Université Jean Monnet, CELEC): Apprendre et enseigner une langue-culture non-linéaire ou paradoxale
12.00-13.00 : Lunch
13.00-14.30 : Panel 7 Transfer Through Film: Cultural Memory and Traveling Concepts (Chair : Dirk Delabastita (UNamur))
- John D. Sanderson (Universidad de Alicante): Screen Translation Sociolects and Cultural Boundaries: Transversal Film Genres and Socio-Linguistic Consequences
- Sara F. Hall (University of Illinois, Chicago): The Entanglement of Historical Reckoning in the German-American Transfer Film
- Alexandra Sanchez (KULeuven): PBS Documentaries on LatinX Migration and the Concept of Cultural Transfer: How to Map the Gap?
14.30-15.00 : Pause Café & Thé
15.00 : Conclusions Hubert Roland (F.R.S.-FNRS/UCLouvain)
Lieu
Jour 1 : Sénat académique, Halles Universitaires, Place de L’université 1, 1348 Louvain-la-Neuve
Jour 2 et 3 : Auditorium du Monceau, Musée L, Musée universitaire de Louvain-la-Neuve, Place des sciences 3, B-1348 Louvain-la-Neuve
Halles et Musée L sont situés au cœur de campus universitaire de Louvain-la-Neuve.
Accessibilité
En train
La gare de "Louvain-la-Neuve" est reliée directement à celle d'Ottignies, située sur la ligne de chemin de fer Bruxelles-Namur, où passent deux trains par heure dans chaque sens, y compris pendant le weekend.
Attention : Veillez à ne pas confondre Louvain-la-Neuve avec Louvain (traduction en français de la ville flamande de Leuven, située sur une autre ligne ferroviaire).
Louvain-la-Neuve est accessible à partir de Bruxelles-Midi, Bruxelles-Central ou Bruxelles-Nord. Le trajet varie entre 45 minutes et une heure. Il existe des trains directs vers Louvain-la-Neuve – Université. Il est aussi possible de prendre un train jusqu’à Ottignies (sur la ligne Namur-Luxembourg) et d’y prendre ensuite une correspondance vers "Louvain-la-Neuve - Université".
Brussels South Charleroi Airport se trouve à 40 km du site UCL de Louvain-la-Neuve. Des autobus TEC relient l'aéroport à la gare ferroviaire de Charleroi Sud.
Brussels Airport Zaventem se trouve à 35 km du site UCL de Louvain-la-Neuve. Il est possible de prendre un train dans l’aéroport vers Louvain-la-Neuve, via les gares de Bruxelles-Luxembourg ou Bruxelles-Nord.
En venant de Charleroi, de Namur ou du Luxembourg, il faut descendre à Ottignies (si vous êtes dans l'EC 96 Iris ou dans l'EC 90 Vauban qui vient de Suisse, changer à Namur et prendre un train vers Ottignies) et prendre ensuite une correspondance vers Louvain-la-Neuve.
Les horaires de train sont disponibles sur le site de la SNCB
En voiture
L'autoroute E 411 Bruxelles - Namur passe à proximité de Louvain-la-Neuve (ne pas confondre avec Louvain, traduction en français de Leuven, située en région flamande).
Si vous venez de Bruxelles : Quittez l’autoroute E411 par la sortie 9 Corroy le Grand, prendre à droite, puis au rond-point à nouveau à droite direction n4 Wavre, prendre ensuite la deuxième sortie (tout droit) au rond-point suivant et enfin au troisième rond-point, prendre à gauche direction Musée L.
Si vous venez de Namur : Quittez l’autoroute E411 par la sortie 9 Corroy le Grand, prendre à gauche, puis au rond-point, prendre à droite direction n4 Wavre, prendre ensuite la deuxième sortie (tout droit) au rond-point suivant et enfin au troisième rond-point, prendre à gauche direction Musée L.
Vous pouvez garer votre voiture aux parkings gratuits (dits ‘malins’) Baudouin I (le long du Boulevard Baudouin I) ou Rédimé (le long de l’avenue Georges Lemaitre) :
https://llnsciencepark.be/sites/default/files/uploads/logos/parkingmalin.pdf
Plan de la ville/City Map
https://uclouvain.be/fr/decouvrir/plan-louvain-la-neuve.html
Hébergement
Si vous souhaitez réserver une chambre d’hôtel, des chambres ont été préservées à l’hôtel Martin’s, dans le centre-ville, à un tarif promotionnel UCL (100,22 EUR par nuit chambre simple, petit-déjeuner et Spa inclus).
Pour en bénéficier, vous pouvez adresser votre demande de réservation jusqu’au 22 avril directement au comité organisateur du colloque transferts2019@uclouvain.be. Vous recevrez ensuite un lien de la part de l’hôtel pour confirmer votre réservation et encoder vos données personnelles.
Hotel Martin’s Louvain-la-Neuve https://www.martinshotels.com/en/hotel/martins-louvain-la-neuve
Vous êtes bien entendu libre de réserver votre nuitée à votre meilleure convenance.
Hôtels
Chambres d’hôtes
Comités
Comité d’organisation :
- Julie Crombois (FNRS, UC Louvain)
- Dirk Delabastita (U Namur)
- Maud Gonne (FNRS, U Namur/UC Louvain)
- Hubert Roland (FNRS, UC Louvain)
- Elies Smeyers (FNRS, UC Louvain/U Gent)
- Stéphanie Vanasten (UC Louvain)
Comité scientifique :
- Marnix Beyen (U Antwerpen)
- Lieven D’hulst (KU Leuven)
- Jaap Grave (Westfälische Wilhelms-Universität Münster)
- Joep Leerssen (Universiteit van Amsterdam)
- Hans-Jürgen Lüsebrink (Universität des Saarlandes)
- Reine Meylaerts (KU Leuven)
- Lut Missinne (Westfälische Wilhelms-Universität Münster)
- Helga Mitterbauer (ULB)
- Francis Mus (U Liège)
- Arvi Sepp (VUB/U Antwerpen)
- Michael Werner (EHESS Paris)
Références
- Bal, M. (2002). Travelling Concepts in the Humanities: A Rough Guide. Toronto: University of Toronto Press.
- Brems, E., Réthelyi, O., Van Kalmthout, T. (eds.) (2016). Doing Double Dutch. The International Circulation of Literature from the Low Countries. Leuven: Leuven University Press.
- Charle, C. (2010). « Comparaisons et transferts en histoire culturelle de l’Europe. Quelques réflexions à propos de recherches récentes », in S. Baby, M. Zancarini-Fournel (eds.), Histoires croisées : réflexions sur la comparaison internationale en histoire (Cahiers IRICE 5 : 1), pp. 51-73.
- D’hulst, L. (2012). « (Re)locating translation history : from assumed translation to assumed transfer ». Translation Studies 5 (2), pp. 139-155.
- Espagne, M. (2013). « La notion de transfert culturel ». Revue Sciences/Lettres [online].
- Even-Zohar, I. 1990. «Translation and transfer ». Poetics Today 11 (1), pp. 73–78.
- Folaron, D. Buzelin, H. (eds.) (2007). Translation and Network Studies (Meta 52: 4).
- Gonne, M. (2015). « Recyclages, croisements et transferts dans l’oeuvre de Georges Eekhoud ». Revue d'Histoire Littéraire de la France 115 (2), pp. 391-407.
- Göpferich, S. (2007). « Translation Studies and Transfer studies. A plea for widening the scope of Translation Studies », in Y. Gambier, M. Shlesinger, R. Stolze (eds.), Doubts and Directions in Translation studies. Amsterdam/Philadelphie: John Benjamins Publishing, pp. 27-39.
- Joyeux, B. (2002). « Les transferts culturels. Un discours de la méthode ». Hypothèses, pp. 151-161.
- Leerssen, J. (2014). « Networks and patchworks: Communication, identities, mediators », in T. Lobbes, M. Gonne (eds.), Crossing Borders, Borders Resisting (Revue belge de philologie et d’histoire 92: 4), pp. 1395-1402.
- Lüsebrink, H.-J. (2010). „Kulturtransfer und Übersetzung. Theoretische Konfigurationen und Fallbeispiele (aus dem Bereich des Theaters)“, in E. Mengel, L. Schnauder, R. Weiss (eds.), Weltbühne Wien – World Stage Vienna (Approaches to Cultural Transfer 1, Trier), pp. 21-35.
- Lüsebrink, H.-J. (2008), Interkulturelle Kommunikation: Interaktion, Fremdwahrnehmung, Kulturtransfer (2., aktualisierte und erweiterte Aufl edn). Stuttgart: J. B. Metzler.
- Middell, M. (ed.) (2014). Cultural Transfers, Encounters and Connections in the Global 18th Century. Leipzig: Leipziger Universitätsverlag.
- Middell, M., Roura, L. (eds.) (2013). Transnational Challenges to National History Writing. Houndmills/New York: Palgrave Macmillan.
- Middell, M. (2016). « Kulturtransfer, histoire croisée, cultural encounters ». Docupedia Zeitgeschichte.
- Pym, A. (1998). Method in Translation History. Manchester: St. Jerome Publishing.
- Roland, H. (2016). „Kulturtransfer und Nachdichtung. Über Autoren des belgischen Symbolismus (Maurice Maeterlinck, Émile Verhaeren) und ihre Beziehung zur deutschen Literatur“. Germanistische Mitteilungen 42/2, pp. 45-62.
- Roig-Sanz, D., Meylaerts, R. (eds.) (2018). Literary Translation and Cultural Mediators in 'Peripheral' Cultures. Customs Officers or Smugglers? New York: Palgrave Macmillan.
- Solte-Gresser, Chr., Lüsebrink, H.-J., Schmeling, M. (eds.) (2013). Zwischen Transfer und Vergleich. Theorien und Methoden der Literatur- und Kulturbeziehungen aus deutsch-französischer Perspektive. Stuttgart: Franz Steiner.
- Tymoczko, M. (2003). « Ideology and the Position of the Translator – In what Sense is a Translator ‘In Between’», in Calzada Pérez, M. (ed.), A propos of Ideology. Translation Studies on Ideology – Ideologies in Translation Studies. New York: Routledge.
- Vanasten, S. (2010). „Hugo Claus, heimlicher Hölderlin-Übersetzer“, in H. van Uffelen (ed.), An der Schwelle. ‘Eigen’ und ‘fremd’ in der niederländischen Literatur. Vienne: Praesens, pp. 221-240.
- Weissbrod, R., « From Translation to Transfer ». Across Languages and Cultures 5: 1 (2004), pp. 23-41.
- Werner, M. (2012). « Apports et limites de la triangulation. Le Maghreb dans les relations scientifiques franco-allemandes au XIXe siècle », in A. Adbelfettah et al (eds.), Savoirs d’Allemagne en Afrique du Nord. Saint-Denis: Editions Bouchène, pp. 275-286.
- Werner, M., Zimmermann, B. (2003). « Penser l'histoire croisée: entre empirie et réflexivité », Annales. Histoire, sciences sociales (58: Éditions de l'EHESS), pp. 7-36.
- Werner, M., (2013). „Konzeptionen und theoretische Ansätze zur Untersuchung von Kulturbeziehungen“, in N. Colin et al. (Hrsg.), Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen nach 1945. Tübingen: Narr, pp. 23-31.
Inscription :
Les participants au congrès peuvent s’inscrire jusqu’au 5 mai, 23h59 en remplissant le formulaire d’inscription ci-dessous.
La participation au colloque s’élève à €10 par jour, frais d’enregistrement, pauses-café et drink du premier jour inclus. Une contribution de €15 par jour est demandée pour les frais de catering (lunch de midi). Nul n’est toutefois contraint d’en faire usage.
Le diner du jeudi soir est également optionnel et revient à 50 EUR.
Les frais éventuels liés aux virements bancaires sont à la charge des participants. Un paiement en espèces (uniquement en euro), pour les participants hors Europe exposés à des frais de transaction, peut éventuellement être accepté lors de l’arrivée au colloque. Merci dans ce cas d’en avertir à l’avance le comité organisateur.
Les participants qui souhaitent demander un subside financier auprès de l’organisation du colloque, sont invités à le signaler avant le 7 avril, 23h59 au plus tard, en cochant la case réservée sur le formulaire d’inscription en ligne. Un devis des frais sur lesquels porte leur demande sera adressé à l’organisation du colloque , qui examinera en fonction des demandes et du budget disponible quelles interventions sont possibles.
N’entrent en compte pour un subside financier que les billets d’avions, de train ou transport en commun en classe économique, voire de nuitées d’hôtel et dont le montant a été approuvé par avance, avant remboursement. Des trajets en taxi ne peuvent être remboursés.