Kabira Masotta aux rendez-vous de l'Histoire à l'Institut du Monde Arabe (Paris)

RSCS

Le corps de l’ascète, laboratoire de l’au-delà. Les courants des mystiques musulmane – ainsi que chrétiennes ou juives - sont surtout étudiés à partir des doctrines qu’ils ont pu produire. Par contre, les différents exercices psycho-physiques qu’ils enseignent sont beaucoup moins connus. Ceux-ci engagent une vision des relations entre le corps et des composés plus subtils de l’être humain, et restent souvent assez ésotériques. Or ils posent des questions essentielles : qu’est-ce qui rend l’homme humain ? Que représente le corps face à l’esprit (rûh) ? Et que se passe-t-il en fait au moment de la mort physique, pour l’ascète et pour le non ascète ? 
 

Ce début avril, Le Corps était le thème des 5e Rendez-vous de l'Histoire de l'Institut du Monde Arabe à Paris, en partenariat avec France culture : "4 jours d’une grande université populaire pour comprendre le monde arabe, son histoire et les enjeux qui le traversent. Près de 50 rencontres exceptionnelles, 150 spécialistes du monde arabe et de son histoire."
 
Parmi les conférences consacrées au "Corps, religion, spiritualité", la Dr Kabira Masotta (chercheuse post-doctorante en RSCS) était invitée sur le thème LE CORPS, LABORATOIRE DE L’AU-DELÀ
 
Kabira MASOTTA (Université Catholique de Louvain) : "La sainteté par le corps du Prophète chez les premiers ascètes de l'islam".
Guillaume DYE (Université Libre de Bruxelles) : "Parfaits et justes. Les degrés de l'ascétisme dans le christianisme syriaque".
Pierre LORY (EPHE) : « Esprit, corps et mort spirituelle chez les premiers mystiques musulmans »
 
 
 

Publié le 25 avril 2019