Visite de la prof. Marie-Andrée Roy

RSCS

18 octobre 2018

20 octobre 2018

Louvain-la-Neuve

Grand Place, 45

La semaine du 15 octobre, à l'invitation du prof. Walter Lesch dans le cadre du programme "Grands invités" L2020, nous recevons la professeure Marie-Andrée Roy, spécialiste renommée des approches féministes en religion, Professeure au Département de sciences des religions de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Membre de L’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) et du Réseau québécois en études féministes (RéQEF)

La prof. M.A. Roy assurera plusieurs interventions auprès des étudiants de master, des doctorants et des équipes de recherche, tant sur ses thèmes de recherche sur la femme en religion, que sur sa vision de l'évolution des sciences des religions dans le monde universitaire.

Mardi 16 octobre de 10h45 à 12h45, salle ERAS56,
dans le cadre du cours LTHEO2430 Religions et genre

Jeudi 18 octobre 12h45 : Salle du conseil RSCS/TECO (Grand place)
Rencontre et débat avec les étudiants et chercheurs RSCS 

Cette séance sera aussi ouverte aux personnes intéressées qui ne sont pas inscrites au cours.
Contact : walter.lesch@uclouvain.be

LES FEMMES ET LES MINISTÈRES ORDONNÉS DANS L’ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE
SEXISME ET CLÉRICALISME, 

Marie-Andrée ROY

Abstract :
En août 2016, le pape François a créé une Commission d’étude sur le diaconat féminin. Cette xième commission d’étude romaine sur le sujet qui n’a pas encore, au moment de mettre sous presse, publié ses recommandations, relance le débat sur la question des femmes et des ministères ordonnés dans l’Église catholique et survient après un long silence (forcé) qui a suivi la promulgation d’Ordinatio Sacerdotalis par le pape Jean Paul II en 1994. La question n’est pas nouvelle et convoque des arguments théologiques, bibliques et historiques. La conférence se propose de faire le point à partir du débat tel qu’il s’est déployé dans l’Église catholique québécoise.
 
En jetant un regard sur ses dossiers accumulés depuis les années 1970, notre invitée a la bizarre impression « d’avancer en arrière », d’où le « trouble » qui l’habite. Cette analyse propose un retour sur les 50 dernières années pour rappeler des moments clefs qui ont marqué les échanges sur cette question controversée et mettre en perspective le débat actuel. L’examen des arguments mis de l’avant dans le débat vise à faire ressortir les nœuds qui touchent cette question sous l’angle du sexisme et du cléricalisme. La conclusion s’intéresse aux modes d’affirmation sacerdotale des femmes, en cohérence avec leur baptême et leur vocation chrétienne et questionne le type d’agentivité à l’œuvre dans le diaconat féminin.