L’UCLouvain, université responsable et engagée

Communiqué de presse - Rentrée académique ’24-‘25 UCLouvain

La nouvelle équipe rectorale de l’UCLouvain, emmenée par la rectrice Françoise Smets, a pris ses fonctions ce 1er septembre 2024. Son ambition pour les années à venir ? Renforcer l’engagement et les actions sociétales de l’UCLouvain. A l’aube de son 600e anniversaire, l’UCLouvain veut poursuivre ce qui l’a nourrie durant 6 siècles d’histoire, à savoir la production de connaissances, basée sur l’égalité des individus, le débat et la culture d’esprits libres et indépendants.

Cette action renforcée prendra diverses formes, selon les thématiques :

• Revaloriser la culture du débat :
  • Afin d’assumer sa responsabilité sociétale, Françoise Smets ambitionne de stimuler, favoriser et reconnaitre l’engagement des étudiant∙es, chercheuses et chercheurs et enseignant∙es, en interaction avec la société. Selon la rectrice de l’UCLouvain, « cette action sociétale doit devenir une partie intégrante des programmes d’enseignement et de recherche. Cela implique de pouvoir encourager, soutenir et valoriser des dispositifs pédagogiques innovants, de type service learning (apprentissage académique par le service), et des programmes de recherche transdisciplinaires, mobilisant des méthodes participatives dans le cadre de partenariats avec des acteurs et actrices économiques, politiques et associatifs de la société » ;
  • L’action sociétale de l’UCLouvain s’amplifiera également grâce à la mise en place d’un advisory board, rassemblant, outre des membres de l’université, des représentant·es de la société : monde culturel, associatif, économique et syndical. L’objectif ? Être à l’écoute de leurs besoins, de leurs observations de terrain et permettre à l’UCLouvain d’y répondre de manière très concrète, par le biais de la recherche et de l’esprit critique de ses chercheuses et chercheurs.
     
• Campus make sense :
  • L’UCLouvain compte faire évoluer son offre d'apprentissage à travers l'action et l'implication de ses étudiant·es, basée sur le principe que la formation se nourrit également des expériences engagées sur le terrain et doit se faire en interaction avec la société (des exemples de service learning existent déjà au sein de l’UCLouvain, à amplifier, tel Ingénieux Sud ou la Clinique Rosa Parks ; l’implication des étudiant·es au sein des kots-à-projet en est une autre) ;
  • Autre objectif, complémentaire : transformer l’organisation de l’enseignement et l’axer davantage sur le lifelong learning. Martin Buysse, nouveau prorecteur à l’enseignement de l’UCLouvain, explique : « l’idée est de s’adapter aux comportements et désirs de la nouvelle génération, de leur permettre de partitionner leur formation (bac et master), en l’entrecoupant avec des expériences à l’international ou sur le marché de l’emploi. » De quoi avoir une meilleure idée des compétences à acquérir, des filières dans lesquelles s’engager et avoir l’opportunité de démarrer, de manière précoce, un réseau, indispensable à la poursuite d’une carrière professionnelle enrichissante.
     
• Diversité des recherches :
  • L’UCLouvain a la volonté d’assumer davantage encore sa responsabilité sociétale, en démultipliant les allers/retours entre les divers acteurs de la société et le monde scientifique, avec l’objectif de jouer son rôle, d’apporter des réponses critiques afin de dépasser les crises actuelles (environnementales ou migratoires par ex.), de donner à la société les moyens d’avancer ;
  • Pour y arriver, l’UCLouvain compter développer la confiance des chercheurs et chercheuses afin de soutenir la créativité et l’innovation. Selon Agnès Guiderdoni, nouvelle prorectrice à la recherche de l’UCLouvain, « on est créatif quand on se sent libre d’explorer, d’avancer par essai et erreur. Et c’est cette liberté qui pousse à aller plus loin, à être créatif dans la recherche de solutions nouvelles. »
  • Avec un point d’attention : préserver la diversité des recherches. Développer une recherche dite appliquée, soit immédiatement préhensible pour la société, est certes une nécessité. Mais elle doit continuer à être alimentée par la recherche fondamentale. C’est grâce aux essais et erreurs que l’on finit par déboucher sur des découvertes insoupçonnées et que l’on permettra à la société d’assurer les transitions nécessaires.
     
• L’avenir de l’UCLouvain est européen :
  • Autre défi : renforcer l’internationalisation de l’UCLouvain, via l’accueil de chercheuses et chercheurs internationaux, le renforcement de la visibilité et de la participation de l’UCLouvain aux réseaux d’universités européennes et, à l’échelle mondiale, transformer les collaborations actuelles avec les pays du Sud. Selon Hervé Jeanmart, prorecteur à l’international de l’UCLouvain, « l’enseignement est en mouvement permanent, si l’UCLouvain veut amplifier sa présence à l’international, elle doit innover, notamment en proposant de nouvelles formes d’échanges à ses étudiant·es, par exemple des échanges plus courts et combinant participations en ligne et en présence » ;
  • L’Europe doit réellement devenir le terrain de jeu de l’UCLouvain, avec des diplomations conjointes, des collaborations et partenariats privilégiés. Dans la parfaite lignée de ce qu’incarnait l’Université de Louvain, dès sa création en 1425, où consciente de la richesse de la rencontre des cultures, elle rassemblait déjà des professeur·es et étudiant·es de toute l’Europe, avec des diplômes reconnus partout.
     
• Une université inclusive :
  • Avec la création d’un nouveau prorectorat dédié à l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI), appuyé par une vraie équipe, disposant de moyens, l’ambition de l’UCLouvain est de visibiliser certains phénomènes d’exclusion qui ne le sont pas encore assez, « soit parce que l’on n’ose pas en parler, soit parce qu’ils procèdent d’une routine du système » explique Sébastien Van Drooghenbroeck, prorecteur équité, diversité et inclusion à l’UCLouvain ;
  • L’objectif est d’apporter une dimension transversale à cette politique EDI, tant en matière d’enseignement, de recherche, qu’en ce qui concerne le vivre-ensemble au sein de l’université, et ce, pour l’ensemble des étudiant·es et membres du personnel. « Il s’agira de faire de l’UCLouvain une institution reconnue en tant qu’espace inclusif et capable d’accueillir, respecter et valoriser les diversités, qu’elles soient liées au genre, à la nationalité, au handicap, à l’orientation sexuelle ou à la religion des personnes. Un espace où l’on peut étudier, rechercher et travailler dans un contexte humainement riche et satisfaisant » ;
  • Pour lutter contre les discriminations, l’objectif est d’informer et sensibiliser davantage sur les dérives de certains comportements, sur les droits de chacun·e et sur les sanctions, en cas de non-respect de l’autre et/ou des règlements en vigueur à l’université.
     
• Accélérer les transitions :
  • Dès 2021, l’UCLouvain s’est dotée d’un plan transition visant à transformer les pratiques de l’université en matière de développement durable, autour de 3 axes : enseignement, recherche et campus durables. L’objectif pour 2025 de Marthe Nyssens, prorectrice à la transition de l’UCLouvain, reconduite pour un nouveau mandat de 5 ans ? Accélérer la transition de l’université, sur base des défis récemment pointés par l’assemblée participative mise en place par l’UCLouvain afin d’analyser et d’étayer son plan transition ;
  • Concrètement, « après avoir rajouté une dimension durable à la moitié des cours, l’UCLouvain vise les 100 % de cours intégrant les questions de transition, d’ici à 5 ans » s’enthousiasme Marthe Nyssens. L’université a également validé un plan d’investissement visant la rénovation de ses bâtiments afin d’atteindre son objectif de campus 100 % durables et de zéro émission carbone d’ici à 2035.