09 mars 2020
12h45
Louvain-la-Neuve
Salle Ladrière
Atelier avec Anne-Laure Bonvalot (Université de Nîmes / Université Paul Valéry Montpellier 3)
Les études décoloniales, par définition relationnelles, intersectionnelles et profondément attachées à la question de la mise en récit des mondes – en particulier à son aspect profondément politique et situé –, abordent pourtant rarement le domaine de la fiction et du régime d’énonciation qui lui est propre. Si des essais récents s’attachent à décrire le fonctionnement de la (dé)colonialité de l’esthétique et du sensible (The Decolonial AestheSis, Walter Mignolo et Rolando Vázquez, 2013), les ressorts propres à l’écriture de fiction, ou les caractéristiques narratologiques et énonciatives de ce que serait une littérature décoloniale, ne sont pas abordés de manière systématique. Je propose ainsi de réfléchir, en appui sur un corpus littéraire comparatif et transculturel, aux formes et aux poétiques privilégiées de la fiction décoloniale contemporaine. |