L’entraide et la collaboration Nord-Sud ont également été mis en lumière, de même que les échanges entre personnes d’horizons différents, le développement à l’international d’activités de recherche transdisciplinaire et la diffusion de témoignages de personnes pour qui l'expérience de l’international a modifié la façon de voir le monde et d’envisager leur travail.

Pour Pr Jean-Pierre Raskin, président du comité de pilotage de l’année Louvainternational, « une université internationale doit être ouverte au monde dans ses différents rôles : celui d’un partenaire socio-économique en lien avec les acteurs internationaux et locaux, celui d’une institution qui réfléchit globalement pour agir localement et celui d’un lieu de recherche et d’enseignement qui prône une approche holistique où les barrières entre les disciplines s’estompent. Sur le plan de la recherche, l’internationalisation pousse à l’excellence scientifique. Enfin, elle doit œuvrer à la réduction des différences entre les peuples et les communautés et veiller à établir une relation juste entre le Nord et le Sud. »

Mais au quotidien, l’international à l’université est avant tout une affaire de personnes. L’accent doit donc être mis sur l’accueil et l’accompagnement des étudiant·es, des chercheuses et chercheurs et des professeur·es. Ecoute, chaleur humaine, disponibilité, … les échanges doivent se vivre comme une expérience forte tant pour les arrivant·es que pour le personnel chargé de les accueillir, de les aider et de les accompagner.