L’UCL honore trois visionnaires du numérique

Mitchell Baker, Anant Agarwal et Milad Doueihi recevront le titre de Docteur honoris causa de l’Université catholique de Louvain ce 5 février 2018. En quoi ces trois personnalités ont-elles eu une influence déterminante sur notre utilisation et notre vision du web et des technologies digitales ?

Mitchell Baker, présidente de la Mozilla Foundation, a révolutionné internet. Avec le logiciel Firefox, la Mozilla Foundation a proposé la première alternative à Internet Explorer, logiciel de Microsoft qui occupait 97% de parts du marché en 1997, et ainsi permis le développement de l’open web tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Anant Agarwal, CEO de la plateforme d’enseignement numérique edX, fait partie de ceux qui jouent un rôle prépondérant dans la formation et la pédagogie du XXIe siècle. Celui qui est à la base professeur de sciences informatiques au Massachussetts Institute of Technology a compris qu’utiliser les outils du numérique accessibles au plus grand nombre était l’une des clés pour un enseignement de qualité, gratuit, pour tous.

Milad Doueihi, titulaire de la Chaire Humanum d’humanisme numérique à la Sorbonne, est à la fois un utilisateur expert du numérique et un observateur-théoricien de la manière dont les nouvelles technologies modifient notre monde et notre appropriation de concepts tels que les rapports sociaux (amitié, relations amoureuses) ou l’exercice de la démocratie.

Journalistes, les parrains des futurs docteurs honoris causa de l’UCL vous disent en quelques mots pourquoi venir les écouter lors de la conférence de presse du lundi 5 février à 11h.

Pour Jean-François Remacle, parrain de Mitchell Baker, voici 3 bonnes raisons de la rencontrer :

• c’est celle qui a initié le mouvement de l’open source sur internet avec le Logiciel Mozilla
• elle connait parfaitement le monde du logiciel libre
• c’est quelqu’un d’exceptionnel de par sa personnalité et son parcours

Pour Françoise Docq et Franck Verschuren, marraine et parrain de Anant Agarwal, la nouvelle organisation de l’éducation en faveur de laquelle il milite et qui s’appuie sur des outils disponibles à tous a permis notamment une plus grande individualisation de l’enseignement car les étudiants se réapproprient la matière autrement. 

Pour Aurore François, marraine de Milad Doueihi, celui-ci participe à une réflexion sur les transformations profondes induites par le numérique, et il le fait en homme de lettres. Son point fort ? Avoir été le premier à distinguer le numérique comme une culture et l’avoir différencié de la seule technique.