Olivier Renders

Conseiller en orientation et en mobilité internationale, Olivier Renders accompagne les étudiant.es dans leur parcours à l’international et surtout après leur bachelier ou après leur master*.

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Que proposez-vous aux étudiant.es?
C’est surtout les étudiant.e.s qui viennent vers nous avec des demandes. Une fois bachelier, de plus en plus de jeunes souhaitent réaliser un master complet à l’international ou encore réaliser une année de transition en volontariat par exemple.

Constatez-vous une évolution dans ce domaine?
Il y a de plus en plus d’opportunités de départ à l’international et sous des formes multiples, sur des durées courtes, moyennes, longues, sous forme d’études, sous forme de stage ou de volontariat. On sent une demande de l’expérience internationale proche de l’expérience professionnelle donc du stage. C’est une tendance plus importante ces dernières années.

Quelles sont les principales difficultés pour les étudiant.e.es qui souhaitent se lancer dans ce type d’expérience de mobilité?
Elles sont surtout liées au financement de ces séjours. La seconde difficulté est l’anticipation : cela prend du temps à préparer, à organiser. Il faut préparer un départ parfois six mois, un an et demi à l’avance… les démarches administratives prennent beaucoup de temps et d’énergie aussi.

En quoi est-ce important de les encourager à partir?
On voit les jeunes au début de leur projet : ils ont parfois les idées un peu floues et c’est à nous de les accompagner et de les aider à préciser ces projets. Le retour d’expérience est souvent enrichissant.

En quoi cette ouverture au monde est-elle inspirante?
On les voit acquérir de l’autonomie, ils·elles prennent du recul, font des liens avec le monde professionnel et acquièrent des responsabilités. C’est une ouverture à la différence et à l’interculturalité et la faculté de s’organiser dans des milieux différents.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiant.es?
La motivation pour partir ne suffit pas: il est essentiel d'élaborer un projet, de déterminer des objectifs (mais pas trop non plus). Il faut les prioriser, prévoir un planning, des contacts avec des partenaires. Je conseille de tout simplement venir nous voir au CIO s’ils ont besoin d’un éclaicissement ou d'un coup de pouce.

Quel types d’objectifs fixer avant d’envisager ce type de séjour?
Se demander par exemple s’ils ont encore envie d’étudier ou s'ils ont plutôt besoin d’expérience professionnelle, de compétences linguistiques. Il est possible de combiner deux ou trois objectifs… Le but est de trouver une priorité parmi les éléments que je viens de citer.

Et de manière générale, pour quelles raisons part la majorité des jeunes?
La moitié des jeunes que nous rencontrons au CIO souhaite vivre une expérience de stage et de travail. Les autres sont en demande d’études complémentaires. Une minorité partira en volontariat ou à l’aventure "sac à dos" par exemple.

Que pensez-vous de séjours de mobilité pour les membres du personnel?
Excellent. Je pense qu’on peut mieux conseiller un étudiant à aller à l’international si on a soi-même vécu ce type d’expérience. Pour les membres du personnel, il faut oser sortir de sa zone de confort. L'avantage est que cela favorise une autre manière de réfléchir, de voir comment d’autres travaillent sur les mêmes sujets professionnels.

> En savoir plus 

> Lire aussi "la mobilité pour les membres du personnel"

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Olivier Renders is an Orientation and International Mobility Counsellor, helping students plan international experiences, mainly after their bachelor’s or master’s degree.

How has student mobility evolved?

We’re increasingly seeing UCLouvain bachelor’s graduates who want to earn an international master’s degree, while others want to spend a transition year abroad, for example by volunteering. 

What are the different forms of mobility? 
There are more and more opportunities to go abroad and in multiple forms, for a short, medium or long term, for study or volunteering. Students are demanding an international experience that resembles professional experience, in other words internships.

What are the main difficulties related to mobility? 
We see young people when they’re just starting to plan and sometimes their ideas are a bit vague, so we help them focus. Preparation must begin six months, a year, even 18 months in advance. And then administrative requirements take a lot of time and energy. Most difficulties above all concern financing time abroad.

Why is it inspiring to see young people go out into the world? 
It's inspiring because we see them gain autonomy and open-mindedness and become intercultural. They take a step back from their UCLouvain life, make connections with their future professional world, take responsibility and learn to navigate different environments. 

What advice would you give to students who would like to do this type of stay? 
You may have reasons for leaving, but that’s not enough to develop a project. You must be able to set goals, prioritise them, set up a schedule, and establish contacts with partners who can help you. If you need a hand, come to the Orientation and Careers Centre. 

What are students’ goals for going abroad?  
Among the young people we meet in our workshops – we organise workshops to help design international programmes – we find that half want an internship or work experience. Others want to pursue complementary studies, and the minority want to volunteer or have a backpack adventure.

Is going abroad of any interest to university staff?  
Absolutely, I think we can better advise a student to go abroad if we have experienced it ourselves, so staff should dare to leave their comfort zone, even if it takes a bit of organisation and planning, because they get exposed to so much, to other ways of thinking and to how others work on the same professional topics.