Ciné-club | La Vie aquatique

21 février 2017

Entrée : 5€ / 3€ avec la Carte culture

Louvain-La-Neuve

Cinéscope

La Vie aquatique [The Life Aquatic with Steve Zissou] de Wes Anderson, avec Bill Murray, Owen Wilson, Cate Blanchett, USA, 2004, 118 min., v.o. sous-titr. fr., couleur.

Dans le cadre du Festival International du Film Eau et Climat

Rêves de sciences

L’aventure scientifique à l’écran

Dès la fin du XIXème siècle, les premières inventions capables d’enregistrer le mouvement contribuèrent au progrès de la science en permettant de décomposer en une suite d’images les battements d’ailes d’un oiseau ou la course d’un cheval au galop. Plus tard, avec les films du biologiste Jean Painlevé notamment, le cinéma fut promu au rang d’observateur scientifique, car il parvenait à saisir, par la magie de l’accéléré ou du ralenti, des phénomènes invisibles à l’œil nu.

Parallèlement à cette tradition du film scientifique, la science est aussi pour le cinéma un puissant réservoir d’images fantasmatiques et le ressort de récits qui s’aventurent aux confins du rêve : déjà en 1902, Georges Méliès anticipe un premier voyage vers la lune. Plus largement, l’imaginaire scientifique fournit au cinéma des lieux et des personnages emblématiques : laboratoires et savants fous, explorations spatiales ou sous-marines, inventions en tout genre, jusqu’aux plus farfelues… Cet imaginaire évolue avec son temps et s’approprie les découvertes de l’époque, qu’il s’agisse de la manipulation de l’atome, des premiers pas de la chirurgie esthétique ou des questions soulevées par la génétique.

Pour sa sixième saison, en lien avec la thématique annuelle de l’UCL L’Aventure scientifique, le CINECLUB LOUVAINLANEUVE braque ses projecteurs sur l’imaginaire scientifique au cinéma. De la comédie au film fantastique en passant par la science-fiction, la programmation joue délibérément la carte de l’éclectisme et montre combien les rêves de science bercent la plupart des genres cinématographiques. A côté de grands classiques comme Frankenstein (1931) de James Whale ou Solaris (1972) de Tarkovski, la sélection proposera aussi des films oubliés ou moins connus comme L’homme au complet blanc (1952), petit bijou de comédie anglaise ou le plus contemporain Cemetery of Splendour (2015).

D’octobre 2016 à mars 2017, le CINECLUB vous propose de rêver la science sur grand écran à travers une série de films qui dessinent les contours d’un imaginaire en constante expansion…

En collaboration avec COMU, l’IAD, le CCO et le Cinéscope