Un "kot à projet" (ou "kap") est une association composée de 8 à 12 étudiant·es, qui, en plus de vivre ensemble au sein d’un logement communautaire (un "kot"), mènent à bien un projet qui leur tient à cœur.
Le projet consiste habituellement à organiser des activités destinées aux autres étudiant·es ainsi qu’aux habitant·es des environs et à leurs enfants. Chaque kot à projet est spécialisé dans un domaine précis relatif par exemple à la culture, à l’aide humanitaire ou sociale, au sport, ou encore à la protection de l’environnement. Outre l’organisation d’activités, les kots-à-projet peuvent également fournir des services ou sensibiliser les autres étudiant·es à la cause qu'ils défendent. Dans tous les cas, ils favorisent le rassemblement et la discussion.
Il existe 79 kap à Louvain-la-Neuve et 18 kap à Woluwe.
L’Organe est le collectif des kots-à-projet de l'UCLouvain. Il les soutient dans leur fonctionnement et les représente face aux autorités.
Les kots à projet sont arrivés côté francophone depuis la Flandre. Après la scission avec la KUL, l’UCLouvain (alors encore appelée UCL) s’est implantée à Louvain-la-Neuve. Dès la première rentrée académique, en 1972-1973, 9 kots à projet étaient présents. “L’objectif était de transposer le système des maisons communautaires déjà existantes à Leuven sur le campus nouvellement créé”, explique l’Organe, le collectif des kots à projet. “Ces kots avaient la particularité d’être les premiers logements étudiants mixtes en Belgique.”
Par la suite, l’engouement a été tel que d’autres kots à projet sont nés. Il y a eu jusqu’à 88 KAP différents à Louvain-la-Neuve. Mais, aujourd’hui, le nombre s’est stabilisé à 80 sur ce campus. En plus des 18 KAP sur le campus de Bruxelles Woluwe. L’UCLouvain est l’université qui compte le plus de KAP différents.
De façon générale, les KAP doivent être indépendants, c’est-à-dire qu’ils ne doivent pas être rattachés à un parti politique, et ne pas avoir pour objectif premier de faire de l’argent. Les activités payantes parfois organisées servent donc uniquement à financer leurs activités. Notons que les KAP sont subsidiés par l’université, qui les aide donc à fonctionner.