Mais comment donc calculer la surface occupée par les jonquilles dans un parterre de fleurs à la forme plutôt bizarre ?
C'est la question qu'ont dû se poser les étudiants fraichement sortis du secondaire en découvrant l'épreuve de calcul numérique et de trigonométrie de l'examen d'admission aux études d'ingénieur civil.
Ils étaient près de 400 venus de toute la Belgique francophone, mais aussi de Flandre, de France, voire de beaucoup plus loin, à se retrouver ce lundi 2 juillet dans les auditoires Sainte-Barbe pour entamer une semaine intensive de travail. Au terme de celle-ci, près de 3 candidats sur 4 obtiendront le précieux sésame qui leur permettra de commencer les études de leurs rêves, celles d'ingénieur civil. Un examen qui, s'il fait un peu peur, n'est finalement pas si difficile que cela pour qui est motivé et a décidé de consacrer un peu de temps à sa préparation durant sa "rétho".
Le Président du Jury se plaît d'ailleurs à répéter que le but de l'examen n'est pas de mesurer les savoirs mathématiques des candidats, mais d'évaluer, au vu de leurs compétences, leur chance de réussir en première année. Ceux que l'on arrête sont ceux dont on est convaincu qu'ils vont au casse-pipe. Si on hésite, on les laisse tenter leur chance.
Et comme tout effort mérite récupération, le Cercle des étudiants de l'EPL s'occupe de la logistique en organisant à midi entre deux examens, un délicieux barbecue qui était bien de saison cette année.