Membre du réseau des Chaires P. Lamy
Créée en septembre 2017, la Chaire Anthropologie de l’Europe contemporaine est soutenue par le Fonds Baillet Latour, la Fondation Evens, la Fondation FERI et la Fondation Notre Europe.
Cette chaire vise à constituer un réseau de chercheurs qui s’intéressent au vécu et aux représentations des Européens, dans toute leur diversité.
Comment les Européens vivent-ils l’Europe au jour le jour ?
Comment se représentent-ils leur identité européenne ?
Quelles sont les valeurs et les représentations qu’ils partagent et qui les distinguent ?
Confrontés à des enjeux majeurs (crise environnementale, crise du collectif, généralisation numérique…), les Européens s’interrogent sur la voie à prendre, entre replis nationaux et projets plus fédérateurs. Autant de questions qui sont au cœur du projet de la Chaire Anthropologie de l’Europe contemporaine.
L’objectif de la Chaire est de diffuser des analyses empiriquement fondées sur des questions anthropologiques centrales et de mettre en débat des chercheurs et acteurs de terrain (euro-députés, lobbyistes, artistes, journalistes…) issus de disciplines ou de perspectives multiples.
Le défi est d’alimenter la réflexion politique sur le projet européen et la place qu’y jouent ses citoyens afin contribuer à la refonte d’un grand récit européen positif et humaniste, en prenant en compte les logiques locales.
Pour cette année académique, la chaire aborde trois axes autour d’enjeux contemporains :
- Europe et transitions
- Gouvernance européenne
- Imaginaires européens
Depuis septembre dernier, la Chaire Anthropologie de l’Europe contemporaine a accueilli une nouvelle académique, la professeure Julie Hermesse dont le champ de recherche est celui de l’anthropologie de l’environnement. En tant que titulaire de la Chaire Anthropologie de l’Europe contemporaine, elle est au pilotage scientifique ainsi qu’à la coordination opérationnelle de la Chaire. Elle est également chargée de cours en Anthropologie, au sein de la Faculté des Sciences économiques, sociales, politiques et de communication (ESPO) et de l’Institute for the Analysis of Change in Contemporary and Historical Societies (IACS).
La chaire se veut être un lieu d’interface de débats et de propositions qui émergent de rencontres entre monde de la recherche et de la société civile (secteur associatif, entrepreneuriat, artistique…) afin de favoriser une transition sociétale et environnementale en Europe. Mais aussi d’appréhender l’altérité en Europe dans sa diversité culturelle, sociale et spatiale afin d’envisager une évolution résolument plurielle de l’Europe.
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Objectif général
Complexe et plurielle, l’Europe contemporaine rencontre des questionnements identitaires qui redéfinissent les dynamiques traditionnelles et exacerbent les fractures.
Confrontés à des enjeux majeurs (crise environnementale, crise du collectif, généralisation numérique…), les Européens s’interrogent sur la voie à prendre, entre replis nationaux et projets plus fédérateurs.
L’objectif de la Chaire est de diffuser des analyses empiriquement fouillées sur des questions anthropologiques centrales et de mettre en débat des chercheurs et acteurs de terrain (euro-députés, lobbyistes, artistes, journalistes…) issus de disciplines ou de perspectives multiples.
Le défi est d’alimenter la réflexion politique sur le projet européen et la place qu’y jouent ses citoyens afin contribuer à la refonte d’un grand récit européen positif et humaniste, en prenant en compte les logiques locales.
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Objectifs spécifiques de la Chaire AEC
Lieu d’interface de débats et de propositions qui émergent de rencontres entre monde de la recherche et société civile (secteur associatif, entrepreneuriat, artistique…) pour :
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Favoriser une transition sociétale et environnementale en Europe.
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Appréhender l’altérité en Europe dans sa diversité culturelle, sociale et spatiale afin d’envisager une évolution résolument plurielle de l’Europe.
Missions
- Production scientifique de pointe et engagée sur des enjeux sociétaux prospectifs à partir de démarches empiriques fortes et participatives.
Moyens : soumission de projets de recherche, engagement de doctorants, service à la société…
- Participation à des débats et mise en dialogue des recherches en cours avec la société civile et en particulier les jeunes.
Moyens: mise en place d’un workshop mensuel (sur LLN et BXL) transdisciplinaire en guise de pépinière de réflexions.
- Diffusion large sous diverses modalités (site web, publications, animation de débats…)
Moyens : lancement d’une collection d’ouvrages collectif aux Editions Karthla (Paris) : L’Europe s’inscrit.
- Chris Hann, Max Planck Institute for Social Anthropology, Allemagne
- Marc Augé, EHESS, France
- Philippe Descola, Collège de France, France
- Michael Hertzfeld, Harvard University, Etats-Unis
- Ulf Hannerz, University de Stockholm, Suède
- Joan Bestard-Camps, University de Barcelona, Espagne
- Michal Buchowski, Pologne, Poznan de University
- John Davis, Oxford University, Royaume-Uni
- Kirsten Hastrup, University of Copenhague, Danemark
- László Kürti, University de Miskolc, Hongrie
- George Marcus, University of California, Irvine, Etats-Unis
- João de Pina-Cabral, University de Lisbonne, Portugal
- Vaclav Hubinger, University de Prague, République Tchèque
- Shalini Randeria, Graduate Institute of International and Development Studies, Genève, Suisse
- Susan Rogers, New York University, Etats-Unis
- Katherine Verdery, City University of New York, Etats-Unis
- Peter Josef Karel Skalník, Institute of Ethnology and Cultural Anthropology, University of Wroclaw, Pologne
- Vintila Mihailescu, SNSPA, Bucarest, Roumanie
- Simona Taliani, Université de Turin, Italie
- Sten Hagberg Université d’Uppsala, Suède
- Thomas Bierschenk, Université Mainz, Allemagne
- Nadia Fadil, KULeuven, Belgique
- Myriam De Bruijn, Universiteit Leiden, Pays-Bas