Stéphanie Cassilde est sociologue (qualifiée section 19 du CNU) et économiste du développement, présidente du Comité de Recherche 25 « Langage et Société » de l’Association Internationale de Sociologie. Actuellement, Research Scholar au Ronin Institue of Independent Research
Elle travaille depuis 2005 sur la compréhension et l’explication des déclarations de couleur de peau au Brésil pour en appréhender les effets sur les mesures d’inégalités et de discrimination. Cette recherche, qui mêle terrain ethnographique et traitement quantitatif, met en lumière le fonctionnement des mobilités chromatiques dans leur dimension langagière. En plus, elle a souligné la capabilité des sujets à articuler les cadres théoriques en concurrence au niveau de la recherche, d’où la nécessité d’un cadre théorique mixte. A la faveur de nouvelles données disponibles, elle poursuit ses recherches appliquées quant aux modes de catégorisations et leurs effets.
Depuis 2010 elle a travaillé comme chargée de recherches et coordinatrice de recherches dans des centres de recherche publique en lien étroit avec les cabinets ministériels et parties prenantes concernés, principalement quant aux dimensions sociales de l’habitat durable en Wallonie. Elle s’intéresse en interdisciplinarité à une sociologie qui analyse les itérations des préférences et comportements individuels dans les espaces sociaux en ce qui concerne l’identité, les liens sociaux, le logement, le langage et l’espace. En sabbatique pour l’année 2019-2020, elle est aussi chercheure en résidence auprès de Comme chez nous asbl, qui pratique une approche intégrée auprès des personnes en errance.
http://ronininstitute.org/research-scholars/stephanie-cassilde/
https://halshs.archives-ouvertes.fr/search/index/q/*/authIdHal_s/stephanie-cassilde
A la faveur du séjour de recherche d’une année au sein du SMAG/CRiDIS, Stéphanie Cassilde, par ailleurs chercheure en résidence au sein de l’asbl Comme chez nous (Charleroi, Belgique), poursuivra ses recherches en interdisciplinarité en sociologie du langage. Elle développera des recherches sur les manières dont les processus de catégorisation et les catégories concurrentes qui en résultent façonnent les espaces sociaux ainsi que la (im)mobilité au sein de ces espaces.