Construit par les moines de l’abbaye de Villers-la- Ville au coeur du Brabant wallon, le Prieuré Sainte-Marie est surtout un lieu de rencontre. Depuis 30 ans, le Prieuré reçoit des écrivains, des artistes, des témoins de l’actualité et de la vie spirituelle.
Depuis 30 ans, le Prieuré reçoit des écrivains, des artistes, des témoins de l’actualité et de la vie spirituelle, dans un esprit de dialogue entre les convictions.
L’histoire du Prieuré
L’histoire du Prieuré Sainte-Marie remonte au Moyen Âge. Jusqu’au XIVe siècle, le Prieuré dépendait du diocèse de Liège. À partir XIVe siècle, il va devenir propriété de l’abbaye cistercienne de Villers (Villers-la-Ville) et cela jusqu’à la Révolution française. Lors du Concordat de 1801, le Prieuré passe à l’archevêché de Malines et deviendra très vite le presbytère de la Paroisse Sainte-Marie où les curés vont se succéder jusqu’en 1962. En 1967, l’animation du Prieuré Sainte-Marie sera confiée à l’aumônier de la paroisse universitaire de Louvain, Mgr Goossens, qui cèdera lui-même le relais, en 1984, au professeur Gabriel Ringlet. Gabriel Ringlet a fait du Prieuré un lieu de rencontres culturelles et spirituelles, d’accueil de groupes et de célébration, où la foi chrétienne est solidement chevillée à la liberté de conscience.
Les activités du Prieuré
Aujourd’hui, le Prieuré a deux grandes fonctions : l’accueil de groupes et son programme d’activités. Il est possible de réserver le Prieuré pour y organiser des séminaires, des journées au vert, ou tout simplement pour venir s’y recueillir. L’activité principale du Prieuré concerne son programme d’activités. Cela permet de jeter les ponts entre l’évangile, l’actualité et les créateurs d’imaginaires : poètes, romanciers, cinéastes, sculpteurs, peintres, etc. Les grandes célébrations telles que Noël, la semaine Sainte, le Mercredi des Cendres, etc. permettent d’accueillir des artistes invités et des personnes qui vivent l’actualité. La célébration de Noël rassemble chaque année plus de 1.200 personnes qui se réunissent au cours de trois soirées à la Ferme du Biéreau de Louvain-la-Neuve.
L’autre grande activité lancée il y a trois ans, juste avant la crise du COVID, est l’École des rites et de la célébration. Cette école des rites est née de la conviction que dans la vie de tous les jours, nous avons besoin de poser des rites pour accompagner ce que nous vivons, de la naissance jusqu’à la mort. Cette école s’adresse à des laïcs, des hommes et des femmes de toutes convictions. L’École des rites se construit par modules qui durent deux ou trois jours avec pour question de départ : qu’est-ce que célébrer ? L’école rencontre un franc succès avec plus de 120 inscrits, belges mais aussi étrangers.
La recherche de fonds
Afin de devenir un lieu culturel et cultuel à part entière, le Prieuré a besoin de moyens financiers. Pour ce faire, il est nécessaire de complètement repenser le son et la lumière de l’église afin de disposer d’une infrastructure professionnelle similaire à celle de la Ferme du Biéreau. À côté de l’infrastructure, le Prieuré a besoin de fonds pour faire vivre l’École des rites. Il doit investir pour l’équipement des locaux, mais aussi pour le cachet des intervenants et l’engagement d’un mi-temps en secrétariat afin de s’assurer du bon fonctionnement de l’école. Même si les participants payent leur inscription (modeste), cela ne couvre pas tous les frais.
Pour ces deux chantiers, le Prieuré Sainte- Marie a déjà pu compter sur la générosité de nombreux donateurs mais il est encore à la recherche de 100.000 € pour boucler le budget de la transformation de l’église et de 50.000 € pour faire fonctionner l’ École des rites durant 3 ans.
Plus d’informations : www.leprieure.be