Pourquoi les femmes sont-elles tellement absentes des programmes de cours et des noms d’auditoires ? La journaliste française et essayiste Titiou Lecoq nous présente les conclusions de son livre « Les grandes oubliées. Comment l’Histoire a effacé les femmes ».
Dans les manuels scolaires, dans les programmes de cours, jusque dans le nom de nos auditoires, les femmes sont rares. Vous croyez que l’assignation des femmes au travail dit « domestique » les a empêchées de s’illustrer dans les arts, les sciences ou encore la politique ? Détrompez-vous. Contrairement aux idées véhiculées par ce mythe de la « femme empêchée », nombreuses sont les femmes à avoir fait de grandes découvertes, réalisé des chefs-d’œuvre, assuré de hautes fonctions politiques… Encore plus nombreuses sont les femmes « ordinaires » à avoir influé sur le cours de l’Histoire. Mais « Tant qu’on ne cherche pas les femmes dans l’Histoire, on ne les trouve pas ». Pourquoi la plupart de ces femmes sont-elles aujourd’hui inconnues au bataillon ?
Essayiste française et autrice, notamment, de « Les grandes oubliées. Comment l’Histoire a effacé les femmes », Titiou Lecoq viendra nous expliquer les mécanismes qui ont conduit à cette invisibilisation des femmes. Ce qui nous amènera également à interroger les notions de neutralité et d’objectivité scientifique chères aux institutions universitaires. Car, selon l’intervenante : "En travaillant sur l'histoire des femmes, les historiennes sont toujours suspectées d'être militantes. Pourquoi l'histoire des femmes serait-elle militante alors que l'histoire qu'on apprend, qui est masculine et non mixte, ne serait-elle pas aussi une forme de militantisme ?"
Quand : le lundi 7 mars de 14h à 16h
Où : au Foyer, à l’Aula Magna (l’évènement sera également accessible en visioconférence, le lien vous sera donné à l’inscription)
Inscription : anne-sophie.tirmarche@uclouvain.be
Cet événement est gratuit