Rencontre avec des chercheur·e·s

Sophie Vanwambeke, professeure et Raphaël Rousseau, chercheur et assistant - Faculté des sciences, Ecole de géographie, Earth and Life Institute - Horaire : de 14h30 à 17h

Parmi la riche faune du Bois de Lauzelle, on trouve de petits acaridés dont nous préférerions nous passer. Bien connues des assidus du sous-bois comme les scouts, les forestiers et les orienteurs, les tiques habitent nos paysages. Mais où se cachent-elles ? Comment pouvons-nous délimiter leurs habitats favoris et les lieux où nous risquons de les rencontrer ?  Venez découvrir avec nous les outils que nous utilisons pour étudier notre relation avec ces petits animaux. Ensemble nous réfléchirons à la façon de les observer, et à l’étude des particularités de l’environnement qui forme leur habitat de prédilection.

 

Patrick Meyfroidt, professeur et chercheur - Faculté des sciences, Ecole de géographie, Earth and Life Institute - Horaire : de 13h30 à 16h30

Les forêts de nos régions, comme le bois de Lauzelle, sont des écosystèmes, où les différents éléments vivants et non-vivants interagissent. Mais, en prenant un peu de recul, on découvre que ce sont aussi des socio-écosystèmes, qui, sous l'influence des sociétés humaines, interagissent avec d'autres écosystèmes à l'autre bout de la planète.  Lors de cette rencontre, vous découvrirez comment la présence et l'état des forêts de nos régions dépend aussi de ce qui se passe "ailleurs", à la fois dans le temps (comment nos régions ont basculé au 19ème siècle d'une trajectoire de déforestation à une reforestation importante), et dans l'espace (particulièrement dans les régions de forêts tropicales d'où l'on importe de nombreux produits agricoles et forestiers).

 

Mathieu Jonardprofesseur et chercheur, Frédéric André, chercheur, Antoine Crochet, chercheur - Faculté des bioingénieurs, Earth and Life Institute - Horaire : de 14h30 à 17h

Les modifications rapides de notre environnement ont un impact sur les forêts. Suite aux sécheresses à répétition, des pertes de vitalité s’observent pour certaines essences et on peut voir ici et là des arbres morts. Cette mortalité fait partie de la dynamique forestière naturelle mais peut inquiéter les forestiers et les scientifiques quand elle prend de l’ampleur. Ce constat un peu sombre ne doit pas occulter la formidable capacité des écosystèmes forestiers à se régénérer. Dans cet atelier, nous parlerons de la résilience des forêts face aux perturbations et de la manière dont celle-ci peut être favorisée par une gestion responsable de la forêt et de la faune sauvage.