Qu’il s’agisse de la Tunisie et de l’Egypte en 2011, ou de l’Algérie en 2019, le même scénario se répète : des rassemblements pacifiques qui sous-tendent la révolte populaire surprennent dans un premier temps par leur mixité à tout point de vue (des hommes et des femmes, de toutes générations et milieux sociaux, se côtoient, donnant corps à des espaces publics véritablement hospitaliers et inclusifs), puis se transforment progressivement en lieux d’une violence sexo-spécifique au fil des semaines... (+)