Ce projet innovant entend faire collaborer des étudiants de Master droit avec des ONG investies dans les droits humains. Plus concrètement, les étudiants remplaceront leur mémoire en droit « théorique » par une analyse juridique dont le sujet est fixé en collaboration avec une O.N.G. Il s’agit de confronter les étudiants à une ou des questions d’actualité requérant un travail de recherche appliquée.
La Clinique a deux finalités principales. Premièrement, son objectif est pédagogique au sens où il s’agit d’offrir aux étudiants une occasion unique de développer une expérience professionnelle en matière de droits humains, de mettre en œuvre des compétences d’analyse, de rédaction et de recherche prospective en partant d’un cas réel, et enfin de comprendre le droit tel qu’il est vécu (Law in Action) au-delà du droit des livres qui leur a été enseigné jusqu’ici (Law in books).
Deuxièmement, la Clinique poursuit un objectif social. Elle entend répondre à des demandes émanant de la société civile, et plus précisément d’associations représentant des publics spécifiques, vulnérables, et souvent éloignées du monde du droit. La Clinique du droit favorise la diffusion des connaissances juridiques à tout un chacun, et mettre la maîtrise technique du droit à disposition d’associations qui œuvrent dans l’intérêt général pour la défense des droits humains.
Les promotrices du projet sont les professeures Auriane Lamine (CRIDES), Céline Romainville (CRECO) et Sylvie Saroléa (EDEM). Le coordinateur est Matthias Petel.